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Menace d’accouchement prématuré – MAP

Menace d’accouchement prématuré – MAP

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La menace d’accouchement prématuré ou MAP caractérise un éventuel accouchement qui se produit avant le terme. Cette menace d’accouchement prématuré est aujourd’hui largement contrôlée par le corps médical et plusieurs moyens existent pour anticiper le risque de MAP.

Qu’est ce qu’une MAP?

La menace d’accouchement prématuré (MAP) correspond à la possibilité pour une femme enceinte de mettre au monde son bébé avant la fameuse 37 ème semaine de grossesse. Elle se traduit par des symptômes proches de ceux qui précèdent un accouchement. Elle peut parfois représenter un risque pour l’enfant. C’est pourquoi, il est important d’être à l’écoute de son corps une fois enceinte. Une menace d’accouchement prématuré peut tout à fait être diagnostiquée à temps et faire ensuite l’objet d’un suivi rapproché, histoire de privilégier au maximum la santé de la mère et de l’enfant.
La MAP représente la première cause d’hospitalisation chez la femme enceinte en France.

La menace d’accouchement prématuré et ses symptômes

La menace d’accouchement prématuré se traduit par plusieurs symptômes caractéristiques. D’abord, la femme enceinte va connaître des contractions rapprochées et régulières, comme si la phase de travail était amorcée avant le délai des 37 semaines de grossesse. Quant à son utérus, lui aussi, il se modifie. Le col de l’utérus se raccourcit, se ramollit et commence à s’ouvrir en cas de menace d’accouchement prématuré.

Menace d’accouchement prématuré : les facteurs de risque

La menace d’accouchement prématuré concerne en effet davantage, selon certaines études récentes, des femmes qui fumeraient ou consommeraient alcool et drogues sans modération.
Autre facteur pouvant expliquer la menace d’accouchement prématuré : l’âge de la mère, si celle-ci a moins de 18 ans ou plus de 35 ans.
En outre, les grossesses multiples ou les grossesses obtenue par une technique de procréation médicale assistée font également davantage l’objet de menace d’accouchement prématuré.
Une femme enceinte stressée ou avec un travail pénible aurait enfin plus de risque que les autres d’être confrontée à une menace d’accouchement prématuré.

Plusieurs causes en jeu dans la menace d’accouchement prématuré

Parmi les causes qui peuvent expliquer la la menace d’accouchement prématuré, on note d’abord des causes locales. Parmi celles-ci : des fibromes, des malformations utérines, un placenta mal positionné ou placenta praevia. Autres causes pouvant engendrer une menace d’accouchement prématuré : des raisons générales.
Elles sont liées par exemple à la contraction par la maman d’une infection (urinaire ou cervico-vaginale), d’une maladie comme le diabète gestationnel ou de l’hypertension gravidique. La femme ayant été exposée au distilbène, souffrant d’anémie ou victime d’un traumatisme comme une chute est également plus sujette à la menace d’accouchement prématuré.

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Savoir diagnostiquer la menace d’accouchement prématuré

La menace d’accouchement prématuré peut aujourd’hui être diagnostiquée à temps et ce, de deux façons. D’abord, le médecin, lors d’une consultation prénatale obligatoire, va non seulement mesurer la longueur du col de l’utérus et vérifier sa position, mais il va aussi effectuer une échographie du col et un monitoring. Au besoin, il peut demander à rechercher de fibronectine. La fibronectine est une protéine qui révèle la quelconque modification du col de l’utérus et donc la menace d’accouchement prématuré.

Menace d’accouchement prématuré : que faire une fois le diagnostic posé ?

La menace d’accouchement prématuré ne signifie pas forcément la fin de la grossesse et surtout, un danger vital pour le bébé. Cependant, il est impératif, une fois le diagnostic posé, de se reposer, de rester alitée. Dans certains cas, il arrive aussi que la future maman soit hospitalisée.
On administre aussi, en cas de menace d’accouchement prématuré, des médicaments pour inhiber les contractions ou venir à bout d’une infection si celle-ci est en cause.
L’administration de corticoïdes peut s’avérer une nécessité dès lors que la menace d’accouchement prématuré intervient avant 34 semaines d’aménorrhée. Ces corticoïdes permettent la maturation des poumons du bébé.
A noter : rassurez-vous, le cerclage n’est plus utilisé en cas de menace d’accouchement prématuré. Il l’est en revanche automatiquement en cas de béance du col de l’utérus.

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