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Stimulation ovarienne

Stimulation ovarienne

Stimulation ovarienne

La stimulation ovarienne est le plus souvent préconisée pour les femmes ayant du mal à tomber enceintes. c’est le premier niveau d’une démarche de procréation médicale assistée.

Stimulation ovarienne pour déclencher l’ovulation

C’est une technique de procréation médicale assistée qui consiste à stimuler les ovaires.

Elle indiquée dans les cas où la femme rencontre des difficultés à tomber enceinte et lorsque des troubles de l’ovulation ont été détectés. La stimulation ovarienne consiste à accélérer la production de follicules, les structures qui contiennent les ovocytes. Opter pour une stimulation ovarienne s’avère donc efficace pour maximiser ses chances de tomber enceinte.

Plusieurs techniques pour plusieurs objectifs

La technique de stimulation ovarienne retenue dépend du but recherché. Si la patiente n’a plus d’ovulation et qu’il faut la rétablir, on visera à n’obtenir qu’un seul follicule. Si la patiente bénéficie d’un cycle menstruel normal mais que la grossesse ne vient toujours pas, la stimulation ovarienne aura pour but de favoriser l’obtention de 2 ou 3 follicules. Enfin, si la patiente fait l’objet d’une FIV, l’objectif sera d’obtenir plusieurs follicules.

Les traitements diversifiés pour stimuler l’ovulation

Un traitement médicamenteux
Une stimulation ovarienne peut prendre différentes formes selon le profil de la patiente. Un traitement médicamenteux à base de citrate de clomifène (Clomid) sert ainsi à favoriser la production de l’hormone FSH. Ce type de stimulation ovarienne est proposée aux femmes souffrant de stérilité par anovulation ou dysovulation, mais aussi de kystes récurrents aux ovaires ou encore aux femmes subissant une insémination artificielle ou une FIV.

Entre 2 à 5 jours après le premier jour des règles, la patiente ingère les comprimés. Puis on effectue un dosage hormonal pour vérifier qu’il y a eu ovulation. le traitement médicamenteux d’une stimulation ovarienne peut durer jusqu’à 6 cycles.

Un traitement par injection d’hormones gonadotrophines 
Si ce type de stimulation ovarienne ne fonctionne pas, on passe alors à la stimulation ovarienne par injection d’hormones gonadotrophines (FSH ou LH). Le plus souvent, cette injection sous-cutanée peut se faire soi-même par le biais de stylos injecteurs. Les injections d’hormones s’effectuent entre le 4ème et le 13ème jour du cycle.
La stimulation ovarienne par injection d’hormones doit faire l’objet d’un suivi de près par un médecin spécialiste. Une fois un follicule mâture détecté lors d’une échographie, l’ovocyte est expulsé vers la trompe de manière artificielle, grâce à l’injection d’une seconde hormone.
C’est le moment d’avoir un rapport sexuel. La stimulation ovarienne par injection d’hormones est également utilisée dans le cadre de FIV.

la pompe à LRH
Autre technique de stimulation ovarienne moins connue : la pompe à LRH qui délivre l’hormone dont manque la patiente. Cette dernière doit porter la pompe à LRH jusqu’à la grossesse.

Profil des patientes concernées par une stimulation ovarienne

Les femmes qui font l’objet d’un traitement sont soit des patientes ayant des troubles de l’ovulation (anovulation ou production inexistante d’ovocytes ou dysovulation), soit des patientes ayant des cycles plus ou moins réguliers, soit enfin des patientes ayant un dysfonctionnement au niveau des ovaires (ovaires polykystiques).

Elle peut aussi s’adresser aux femmes ayant des cycles menstruels très longs, plus de 40 jours. Souvent, il s’agit de patientes ayant eu des troubles alimentaires, type anorexie, ou des femmes ayant pratiqué du sport de façon très intense.
Enfin, une femme de plus de 38 ans qui souhaite un bébé sera souvent dirigée vers une stimulation ovarienne puisqu’à partir de cet âge, la fertilité féminine diminue.

Les effets secondaires et risques

Si elle est aujourd’hui largement encadrée, présente quelques risques à prendre en compte.
On peut parfois observer des maux de têtes, des bouffées de chaleur, des troubles de la vision, des nausées et autres troubles gastriques. L’assèchement de la glaire cervicale peut aussi intervenir, notamment avec la prise de Clomid.

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Le risque le plus important  est l’hyperstimulation ovarienne. La patiente ressent des douleurs abdominales, le volume de ses ovaires augmente beaucoup.

Elle risque un oedème pulmonaire ou un AVC. Pour parer tous ces risques, elle doit être bien encadrée auprès d’une équipe médicale. Il est important de faire des échographies et des dosages hormonaux réguliers.

Elle aboutit très souvent à une grossesse. Si on n’obtient moins de 3 follicules, alors, la stimulation ovarienne est un échec. Il ne faut surtout pas se décourager.

Un échec de cette technique ne signifie pas abandon d’un projet bébé.

Il existe d’autres techniques de procréation médicale assistée, certes plus contraignantes, mais porteuses de résultats.

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