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La fécondation in vitro – FIV

La fécondation in vitro – FIV

La fécondation in vitro - FIV

La fécondation in vitro est une des techniques de procréation médicale assistée. Elle est pratiquée en France dans de nombreux centres hospitaliers et reste donc une technique largement éprouvée et qui a fait ses preuves. Il existe plusieurs formes de fécondation in vitro.

La fécondation in vitro : en quoi consiste-t-elle ?

La fécondation in vitro est donc une technique de procréation médicale assistée  (PMA). Elle  est le fruit du professeur Edwards, Prix Nobel de Médecine en 2010, et grâce au talent duquel est né le premier bébé éprouvette, Louise Joy Brown en 1978.

Quatre ans plus tard, naît à son tour le premier bébé éprouvette en France : Amandine. Elle est le fruit cette fois-ci du travail du professeur René Frydman. La fécondation in vitro consiste donc en la fécondation des ovocytes par les spermatozoïdes mais en dehors du corps de la femme.

La fécondation in vitro en pratique

La fécondation in vitro comme son nom l’indique consiste à recréer les conditions d’une fécondation naturelle mais en laboratoire. Avant de recueillir en laboratoire à l’intérieur d’une boîte de petri ovocytes et spermatozoïdes, l’idée est de stimuler l’ovulation de la patiente via un traitement hormonal. Puis, on va alors déclencher l’ovulation. C’est à ce moment là (environ 35 heures après l’ovulation) que sont prélevées les follicules de la femme.

Cette ponction des ovocytes se fait en général sous anesthésie, soit locale, soit générale.  En parallèle, on recueille les spermatozoïdes de l’homme puis on les analyse via le spermogramme.

On ne recueillera bien sûr que les spermatozoïdes les plus fécondants. Une fois ces deux étapes réalisées, place à la fécondation in vitro proprement dite. On place en effet les ovocytes et les spermatozoïdes dans une boîte et on lance ce qu’on appelle une mise en culture embryonnaire. Il faut attendre 48 heures pour réaliser ensuite ce qu’on appelle un transfert embryonnaire. On ne transfère que deux embryons à la fois.

La fécondation in vitro par ICSI

Il s’agit d’une fécondation in vitro avec injection intracytoplasmique. Objectif : injecter un seul spermatozoïde directement dans le cytoplasme de l’ovule.
La fécondation est donc forcée, le spermatozoïde étant placé immédiatement là où il doit être. Cette technique de FIV est recommandée lorsque la qualité des spermatozoïdes du partenaire n’est pas optimale.
Le taux de fécondation a ici l’avantage d’être plus important que lors d’une FIV classique.

La fécondation in vitro avec don de sperme

Lorsque le spermogramme met en évidence une absence de spermatozoïdes, alors, cette technique de FIV sera utilisée. Le don de sperme est anonyme et gratuit. Le jour de la FIV, on décongèle des paillettes de sperme et on réalise la FIV de la même manière qu’une FIV classique.

La fécondation in vitro avec don d’ocoyte

La fécondation in vitro avec don d’ovocyte s’adresse aux couples où la femme présente une anomalie génétique pouvant être transmise au bébé, un dysfonctionnement des ovaires ou une ménopause précoce. Cette technique est plus compliquée que la FIV avec don de sperme. On conseille souvent aux couples confrontés à cette technique de faire appel à une donneuse de leur entourage, vu la lenteur pour bénéficier de donneuses anonymes.

Fécondation in vitro et don d’embryon

Le don d’embryon est une technique peu utilisée en France. Elle a donné lieu à une première naissance en France en 2004.

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Le coût de la fécondation in vitro

La fécondation in vitro est remboursée par la sécurité sociale, à hauteur de 4 tentatives seulement. La patiente doit avoir moins de 43 ans. Par ailleurs, la prise en charge a une durée de validité de 2 ans. En général, le coût moyen d’une FIV est de l’ordre de 4 000 euros, entre les échographies, le traitement de stimulation ovarienne, l’opération elle-même et l’hospitalisation.

Les résultats de la fécondation in vitro

Ils sont plutôt encourageants puisqu’on considère qu’une femme qui a recours à une FIV a une chance sur 4 de tomber enceinte. Le recours à la FIV avec ICSI est en constante augmentation, concernant presque 60% des cas. Après 40 ans, le taux de fécondation par FIV chute passant de plus de 25% jusqu’à 37 ans à 10% vers 42 ans.

FIV un risque de naissance multiple

Parmi les résultats, on peut aussi évoquer les naissances de jumeaux, voire de triplés. En transférant 2 embryons, le couple a 20% de chance de vivre une grossesse gémellaire, 30% de chance d’avoir des triplés en transférant 3 embryons.

Pourquoi recourir à une FIV

La FIV s’impose dans les couples ayant subi un ou plusieurs échecs d’insémination artificielle. Elle est aussi une solution dans des cas de stérilités masculine (absence ou peu de spermatozoïdes, problème mécanique…) ou féminine (endométriose, séquelle grossesse extra-utérine, infection ou maladie génétique…).

L’Agence de Biomédecine dresse la liste des centres agréés en matière de FIV. Au préalable, sachez aussi que vous aurez un entretien avec votre médecin pour vous expliquer le déroulé mais aussi les conséquences possibles d’une FIV.

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