Courbe de température dysovulatoire
La courbe de température dysovulatoire est une des courbes de température qui, au cours d’un projet bébé, indique un trouble de l’ovulation. Une courbe de température dysovulatoire peut s’expliquer par différentes raisons et fait l’objet de différents traitements.
Qu’est-ce qu’une courbe de température dysovulatoire
Elle se traduit par une montée de la température tardive ou lente. De même, dans le cas d’une courbe dysovulatoire, la durée du plateau thermique est souvent courte. Elle ne signifie donc pas que la femme n’a plus d’ovulation mais que son ovulation est irrégulière.
Les causes d’une courbe de température dysovulatoire
Elle peut survenir avant ou après une grossesse, parfois aussi après une fausse couche. Un désordre homonal survenu auparavant peut aussi expliquer que les ovaires deviennent un peu plus paresseux par la suite.
Parmi les causes, on note l’hyperprolactinémie (sécrétion excessive de prolactine, hormone secrétée par la glande hypophysaire), ovaires micropolykystiques (se caractérisant par une élévation du taux des hormones sexuelles mâles), insuffisance ovarienne periphérique…).
Si les causes sont multiples et peuvent varier d’une personne à l’autre, il arrive souvent que ce type de courbe ne soit que temporaire. Sans qu’on sache vraiment pourquoi, elle peut revenir à la normale.
La courbe de température dysovulatoire : les traitements
On privilégiera d’abord des traitements inducteurs de l’ovulation.
Pour ainsi faire revenir à la normale une courbe de température, la stimulation ovarienne est souvent préconisée, soit par la prise de médicaments, soit par l’injection d’hormones ou soit par pompe à LRH.
Ensuite, on effectue des analyses de sang et une hystérographie pour vérifier l’efficacité du traitement.
En conclusion, même si on a une courbe de température dysovulatoire, avec ou sans traitements, on peut tomber enceinte.