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La délivrance ou expulsion du placenta

La délivrance ou expulsion du placenta

La délivrance ou expulsion du placenta

La délivrance est comme son nom l’indique le moment où la maman est délivrée de sa grossesse. La délivrance signe donc la fin des 9 mois que dure la grossesse.

Qu’est-ce que la délivrance ou expulsion du placenta?

La délivrance pour beaucoup correspond au moment où le bébé quitte le ventre de la maman. En réalité, la délivrance caractérise le moment qui suit la sortie du bébé. C’est l’étape finale de l’accouchement au cours de laquelle la maman expulse le placenta. La délivrance marque donc le point final des 9 mois que dure la grossesse.

La délivrance en pratique

La délivrance a lieu après la sortie du bébé. Dans les minutes qui suivent la venue au monde de l’enfant, la maman va encore ressentir plusieurs contractions utérines. Non, n’ayez pas peur, vous n’accouchez pas d’un deuxième enfant. Ces contractions vont demandent de pousser une dernière fois pour expulser le placenta.

Les étapes de la délivrance

Décollement du placenta de la paroi utérine

L’expulsion du placenta ou délivrance s’opère en trois étapes précises. D’abord, premier point, il s’agit au placenta de se décoller de la paroi utérine. Cette première phase dure environ un quart d’heure. Elle est appelée phase de repos. L’utérus se rétracte, un hématome se forme derrière le placenta pour lui permettre d’être expulsé rapidement.

explulsion du placenta

S’ensuit la deuxième étape de la délivrance. Elle est dite phase active. Objectif de cette deuxième étape : finaliser le décollement du placenta de la paroi utérine. Les contractions et l’hématome rétroplacentaire permettent l’expulsion du placenta.
Rassurez-vous : les contractions qui surviennent au cours de la phase active de la délivrance ne sont en rien comparables à celles auxquelles vous devez faire face au moment de l’accouchement à proprement parlé. Ce sont des contractions infimes et non douloureuses. la phase active est la plus importante de la délivrance. Au cours de celle-ci, la sage femme va appuyer sa main sur votre bas ventre. Elle réalise comme une traction sur le cordon et amène l’utérus vers le bas. Un geste qui lui permet d’attraper le placenta.

La rétraction utérine

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Dernière étape qui conclut donc la délivrance : la phase appelée hémostase. Une fois le placenta expulsé, l’utérus se contracte au maximum, entraînant une coagulation des vaisseaux sanguins.

La délivrance : une ultime étape mais non dénuée de risque

Il faut savoir en effet que la délivrance présente un risque d’hémorragie qui concerne environ 5% des femmes. Plusieurs causes peuvent expliquer la survenue d’une hémorragie lors de la délivrance :

– un décollement placentaire trop tôt
– un décollement incomplet et donc le reste de fragments placentaires dans l’utérus,
– une anomalie placentaire (placenta praevia) 
– une inertie utérine (l’utérus, trop sollicité par le travail pendant l’accouchement, ne se rétracte pas correctement).

La révision utérine

Dans tous ces cas de figure, la délivrance donne lieu à une opération appelée révision utérine. Celle-ci consiste pour le médecin à aider l’utérus à se rétracter et donc enlever tous les fragments éventuels de placenta. Cette opération se pratique sous anesthésie générale.
L’administration d’ocytocine en amont de l’accouchement ou un massage de l’utérus après l’accouchement s’avèrent des solutions efficaces pour limiter les risques liés à la délivrance.
L’hystérectomie ou ablation de l’utérus peut être recommandée dans les cas où on n’arrive pas à contenir l’hémorragie. Mais que les futures mamans se rassurent, aujourd’hui en France, la délivrance a lieu dans les meilleures conditions et si hémorragie il y a, elle est stoppée très vite et ne comporte aucune séquelle.

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