L’insémination artificielle

Qu’est ce que l’insémination artificielle?
L’insémination artificielle est une des techniques de procréation médicale assistée, à la fois la plus simple et la plus ancienne.
L’insémination artificielle a pour objectif de solutionner des problèmes d’infertilité. Aujourd’hui, cette technique est largement éprouvée au sein du corps médical français.
L’insémination artificielle : la plus ancienne technique de PMA
L’insémination artificielle est en effet la plus ancienne des techniques de procréation médicale assistée (PMA). Le principe de l’insémination artificielle est simple : il s’agit d’injecter des spermatozoïdes dans la cavité utérine. Cette opération a lieu le jour de l’ovulation.
Grâce à une insémination artificielle, le spermatozoïde et l’ovule peuvent se rencontrer.
Plus de 5 000 bébés naissent chaque année en France des suites d’une insémination artificielle.
Il existe deux types d’insémination artificielle : IAC avec sperme du conjoint ou IAD avec sperme d’un donneur anonyme.
Comment se déroule l’intervention
L’insémination artificielle est une intervention chirurgicale qui se déroule en plusieurs étapes. D’abord, une stimulation ovarienne permet d’obtenir plusieurs follicules matures dans chaque ovaire.
On injecte ensuite l’hormone HCG pour déclencler l’ovulation.
Etape suivante d’une insémination artificielle :
le recueil du sperme. Celui-ci se fait après masturbation. Puis a lieu l’insémination artificielle proprement dite.
Le médecin, avec un cathéter, va insérer les spermatozoïdes dans la cavité utérine ou dans le col de l’utérus. Enfin, les spermatozoïdes font leur bout de chemin dans les trompes pour parvenir à rencontrer l’ovocyte. La fécondation aura lieu de façon naturelle, dite in vivo.
Si la patiente a ses règles dans les 12 jours, on considère qu’elle a échoué.
Le protocole prévoit 2 inséminations artificielles par cycle. Si au bout de 4 cycles, rien ne se passe, le couple est dirigé vers une autre technique de PMA , le plus souvent une FIV.
L’insémination artificielle est indolore et rapide.
L’insémination artificielle : Pour qui?
Elle est recommandée dans les cas d’infertilité dus à une stérilité féminine ou masculine.
Si l’homme présente des troubles de l’éjaculation (éjaculation rétrograde, en clair, lorsque le sperme, au lieu de sortir normalement, prend le chemin de la vessie), lorsque la glaire cervicale est imperméable aux spermatozoïdes ou lorsqu’il y a peu de spermatozoïdes ou qu’ils sont trop peu nombreux, alors, on va recourir à un insémination artificielle avec sperme du conjoint ou IAC.
Cette technique peut aussi être utilisée si la femme présente des anomalies au niveau du col de l’utérus ou si la stimulation ovarienne n’a eu aucun effet.
Pour pratiquer une IAC, la femme doit avoir des trompes en parfait état de fonctionnement.
Autre technique d’insémination artificielle dite ICSI, autrement dit par injection intra-cytoplasmique. là encore, il s’agit de remédier à une stérilité masculine due à des anomalies de spermatozoïdes.
L’insémination artificielle peut aussi se pratiquer avec donneur anonyme.
Dans ce cas de figure, le donneur doit être père d’au moins deux enfants.
Incompatibilité rhésus, maladie héréditaire ou infectieuse, anomalies au niveau des spermatozoïdes peuvent conduire à pratiquer une ICSI.
L’insémination artificielle peut se targuer d’un taux de réussite généralement plus élevé en cas de don de sperme, un tri au niveau des donneurs, selon leur fertilité, ayant été effectué en amont.
En moyenne, on note un taux de 20% de réussite pour une IAD, contre 12,6% pour une IAC. Il faut compter 450 euros pour pratiquer une insémination artificielle, sachant qu’elle est remboursée à 100% par la sécurité sociale.