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Comment pousser pendant l’accouchement

Comment pousser pendant l’accouchement

Comment pousser pendant l'accouchement

Comment pousser pendant l’accouchement, telle est la question que se posent bon nombre de femmes enceintes. Une question qui va de pair avec la peur de l’accouchement. Mais rassurez-vous, avec quelques techniques identifiées en amont, pousser pendant l’accouchement devient presque un jeu d’enfant !

Une envie de pousser naturelle

Lorsque vous êtes sur le point d’accoucher, l’envie de pousser survient très vite comme un besoin irrépressible, telle une envie d’aller à la selle ou de vomir. C’est ce qu’on appelle le réflexe d’expulsion. L’utérus remonte et pousse le bébé à descendre. Le diaphragme remonte et la femme expire dans la foulée.

Deux façons de pousser pendant l’accouchement

Première façon : pousser en apnée. Vous bloquez l’air dans vos poumons. Une méthode qui nécessite l’utilisation importante du diaphragme mais qui est également assez néfaste pour le périnée. En effet, en poussant en apnée, le bébé est amené à sortir de façon plus violente et plus soudaine, du coup, le périnée n’en sort pas indemne.
C’est pourquoi, la plupart des sages-femmes recommandent de pousser en expiration. C’est la deuxième façon de pousser pendant l’accouchement qui est recommandée car moins traumatique pour le périnée. Elle consiste à pousser jusqu’à la fin de l’expiration en apnée mais avec les poumons vides.

Savoir s’écouter avant de pousser pendant l’accouchement

Le réflexe d’expulsion s’il est naturel peut parfois être contraint par des conseils venant de toutes parts. Le mieux est de vous écouter. Selon l’intensité de vos contractions de travail et selon surtout la façon dont vous vivez la douleur, c’est à vous de gérer vos poussées. En clair, n’hésitez pas à pousser autant de fois que vous le souhaitez au cours d’une seule et même contraction. Vous pouvez par exemple pousser trois à cinq fois pendant une seule contraction, en espaçant chaque poussée de quelques inspirations.

Comment pousser avec la péridurale

Dans l’idéal, la péridurale est dosée de façon à ce que la femme ne ressente plus les douleurs des contractions de travail mais ressente en revanche les sensations liées à la venue au monde de son enfant. En clair, même sous péridurale, vous devez pousser comme vous l’avez appris dans les cours de préparation à l’accouchement.

Derniers conseils pour bien pousser le jour J

Surtout, sachez que pousser pendant l’accouchement ne doit en général se travailler avec la sage-femme qu’en dernier lieu, entre la fin du 8ème mois et le 9ème mois de grossesse, pas avant. Auparavant, les exercices de pousser sont visualisés en vidéo.
Pour bien pousser le jour J, il faut faire confiance à la sage-femme qui vous guidera tout au long de l’accouchement et surtout, miser sur la respiration. Avoir préparé sa méthode respiratoire avant l’accouchement est nécessaire pour gérer les contractions et les poussées et faciliter la descente de bébé. Un mot d’ordre également : la douceur. Inutile de pousser comme une brute, au risque de vous provoquer une déchirure.

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Contrairement aux idées reçues, on ne pousse pas pour un accouchement comme on pousserait lors d’une constipation ! Il faut prendre le temps de bien inspirer, de garder l’air et de l’expirer doucement. C’est gage d’une meilleure maîtrise du mouvement. Enfin, il se peut que certaines positions soient plus favorables à la poussée. Dès lors, c’est à vous d’identifier quelle position pour accoucher vous convient le mieux et vous aide à pousser de façon optimale. Encore une fois, parlez-en le plus possible en amont avec votre sage-femme.

 

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