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Les pathologies foetales

Les pathologies foetales

pathologies fœtales

L’embryon devenu fœtus s’épanouit à partir de la huitième semaine de grossesse, stade où les principaux organes vitaux sont formés.

Les pathologies impliquant le fœtus

La fréquence des malformations fœtales est environ de 2 à 3 %.

Anasarque fœtoplacentaire

l’anasarque se caractérise par la survenue d’un œdème généralisé se situant sous la peau (tissu cellulaire sous cutané) accompagné d’un épanchement dans les cavités constituées par les séreuses (membrane de protection de recouvrement de certains organes).

Chorioamnionite

inflammation du chorion et de l’amnios. L’amnios est la membrane délimitant la cavité contenant le liquide amniotique (contenu dans la cavité amniotique) de l’embryon. L’amnios tapisse la paroi interne du placenta et du chorion. Le liquide amniotique est le liquide clair dans lequel baigne le fœtus à l’intérieur de l’utérus d’une femme enceinte.

L’hydramnios correspond à une quantité trop importante de liquide amniotique, dont le risque le plus important est un accouchement prématuré. Il est également susceptible d’être à l’origine de difficultés respiratoires et d’œdèmes
des membres inférieurs, résultat de la compression de l’utérus sur la veine cave inférieure.

Diagnostic prénatal

le diagnostic anténatal ou prénatal est la recherche, chez l’embryon ou le fœtus grâce à des moyens échographiques entre autres (amniocentèse, prélèvement du trophoblaste ou encore analyses biologiques), de malformations particulièrement graves susceptibles de faire prendre la décision d’interrompre la grossesse. Il permet d’éliminer le fœtus anormal et de préserver une grossesse désirée.

Echange foetomaternel ou relations foetomaternelles

durant le premier trimestre de la grossesse, la consommation d’alcool (sans doute même de toutes petites doses), de drogue et de tabac représente une cause non négligeable dans la survenue de cette pathologie.

Hypotrophie foetale

il s’agit d’un défaut de croissance fœtale, habituellement sans rapport avec une anomalie chromosomique ou une malformation. Les mensurations sont inférieures à la normale. Le retard porte plus sur l’abdomen que sur l’extrémité céphalique et les membres.

Hypoxie foetale

on parle d’hypoxie fœtale lorsque l’enfant manque d’oxygène. Les médecins pratiqueront une césarienne s’ils considèrent que le bébé est en souffrance.

Macrosomie foetale

la fréquence de la macrosomie foetale varie entre 4,45% et 9,6% si l’on s’adresse à des enfants uniquement de plus de 4000 g. Les facteurs prédisposants peuvent être constitutionnels: obésité maternelle, poids de naissance de la mère, facteurs raciaux, sexe du bébé; ou acquis :
multiparité, âge maternel supérieur à 35 ans, antécédent de macrosomie, prise de poids maternelle, dépassement de terme, hydramnios, diabète.

Les complications de l’accouchement d’un enfant macrosome peuvent être soit maternelles : Hémorragie de la délivrance, déchirure périnéale, rupture utérine

Soit foetales:
Essentiellement la dystocie des épaules avec ou sans lésions du plexus brachial, les fractures, mais aussi les désordres métaboliques.

Maladie hémolytique du nouveau-né

maladie hémolytique du nouveau-né est due à la destruction des hématies de l’enfant par les anticorps présents chez la mère.Les anticorps de la mère peuvent être naturels (anticorps du système ABO, ou certains autres systèmes, Lewis en particulier) ou immuns, c’est-à-dire résultant d’une immunisation. Une femme s’immunise lors d’un accouchement à l’occasion duquel des hématies de l’enfant passent dans la circulation maternelle, ou à l’occasion d’une transfusion qui ne respecte pas son phénotype.

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Lors de la grossesse suivante, les anticorps de la mère passent le placenta et se fixent sur les hématies du fœtus si elles portent les antigènes correspondants. À chaque nouvelle naissance d’un enfant incompatible, les anticorps de la mère sont renforcés, et l’atteinte de l’enfant suivant est plus grave.

Souffrance foetale

la souffrance fœtale n’est pas, comme le laisse croire l’expression, une douleur du fœtus mais une diminution de son oxygénation ou hypoxie. L’existence d’une hypoxie est faite en évaluant le bien être fœtal. L’évaluation de l’oxygénation fœtale est différente au cours de la grossesse
et de l’accouchement. Durant la grossesse, l’hypoxie fœtale est le plus souvent chronique, et évolue sur plusieurs semaines ou mois. On parle de souffrance fœtalechronique. L’appréciation de la gravité de cet état repose sur un certain nombre d’examens médicaux .

Syndrome alcoolique foetal

le syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF), parfois désigné par le terme embryofœtopathie alcoolique, est une intoxication alcoolique de l’embryon ou du fœtus dû à la consommation d’alcool de la mère pendant la grossesse et qui perturbe le développement des organes. Selon les organes affectés, il peut se manifester par des malformations, des déficiences intellectuelles, ou d’autres troubles congénitaux. Il entraîne souvent de troubles du comportement et une modification des traits du visage.

Syndrome d’inhalation méconiale

Le méconium sont des matières fécales épaisses et collantes excrétées par le nouveau-né au tout début de sa vie. Le syndrome d’inhalation méconiale entraîne, après la naissance, la survenue d’une pneumopathie (affection des poumons) que les spécialistes en néonatalogie appellent pneumonie chimique. Elle est associée à une obstruction des bronches. Ce syndrome survient à la suite d’une affection pendant la grossesse concernant la mère. Il peut s’agir d’une insuffisance de fonctionnement du placenta qui se voit au cours d’une pré-éclampsie, d’une postmaturité ou d’une hypertension artérielle.

À cause du déficit de fonctionnement du placenta, le foetus répond en fabriquant des selles de nature méconiale et un gasp violent. Le terme gasp désigne une respiration soudaine, ample et bruyante qui s’observe à la fin d’une agonie se caractérisant par un déficit circulatoire et des difficultés pour les poumons assuraient leur fonction vitale. Dans ces conditions extrêmes le nouveau-né inhale (respire) et fait pénétrer à l’intérieur de ses poumons le méconium qui est mélangé au liquide amniotique.

Le syndrome d’inhalation méconiale est généralement plus grave chez l’enfant né après un terme avec liquide amniotique moindre. En effet le méconium étant plus épais celui-ci provoque une obstruction des voies aériennes du nouveau-né, beaucoup plus facilement.

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