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Les étapes d’une FIV et d’une insémination artificielle

Les étapes d’une FIV et d’une insémination artificielle

Les étapes d’une FIV et d’une insémination artificielle

C’est un couple sur 7 qui consulte pour un problème de fertilité et un sur dix qui a recours à des traitements pour déclencher une grossesse.

Aujourd’hui, lorsqu’on n’arrive pas à avoir un bébé naturellement, essayer l’une des techniques de procréation médicale assistée s’avère une solution efficace.
Parmi celles-ci, focus sur les étapes d’une FIV et d’une insémination artificielle.

Les étapes d’une FIV Fécondation in vitro

La FIV doit son succès au professeur René Frydman qui en 1982 donna naissance au premier bébé éprouvette, Amandine. La fécondation in vitro consiste au laboratoire à recréer les conditions naturelles d’une fécondation.

Les différentes étapes de la fécondation in vitro (FIV)

Stimulation des ovaires

On stimule les ovaires de la femme à l’aide d’injections hormonales, environ 36 heures avant le jour de la ponction des follicules. Objectif : obtenir suffisamment de follicules mâtures.

Prélèvement des follicules mûrs et prélèvement du sperme

Les follicules mûrs sont aspirés par le médecin. Cela nécessite une hospitalisation de plusieurs heures.Le même jour, le sperme est recueilli puis retraité.

Objectif : faire le trie entre les bons et les mauvais spermatozoïdes.

La fécondation

Les ovocytes et les spermatozoïdes sont réunis dans une boîte de culture, ils sont ensuite placés dans un incubateur à 37 degrés pendant 48h. Les spermatozoïdes mobiles viennent automatiquement au contact de l’ovocyte, mais un seul fécondera l’ovocyte

Transfert de l’embryon

Si l’œuf est fécondé, l’embryon est implanté dans l’utérus de la femme.
On peut aller jusqu’à 3 embryons implantés. Il faudra attendre 14 jours pour vérifier si il y une grossesse.

La fécondation par micro-injection
ou ICSI consiste en l’injection d’un seul spermatozoïde dans l’ovocyte. Cette technique de FIV est préconisée lorsque l’homme ne dispose pas assez de spermatozoïdes.

Les étapes d’une insémination artificielle

L’insémination artificielle est privilégiée lorsque les spermatozoïdes ont du mal à atteindre l’ovocyte. Il va alors s’agir d’introduire du sperme dans la cavité utérine de la femme.

La première étape va consister en la réalisation d’un bilan clinique pour vérifier notamment l’état des trompes de la femme. Echecs répétés de stimulation ovarienne, troubles de l’éjaculation ou de l’érection, autant de causes qui peuvent conduire au recours à l’insémination artificielle.

Déclenchement de l’ovulation

Une stimulation ovarienne par voie orale et injection d’HCG est réalisée pour déclencher l’ovulation. 36 heures après le pic de LH ou l’injection d’HCG a lieu l’insémination.

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ICSI

Recueille du sperme

Le jour J, on recueille le sperme du conjoint ou celui du donneur puis on prépare les spermatozoïdes avant de les introduire dans l’utérus.

Insémination

L’insémination est une technique rapide, sans douleur qui se pratique sur la patiente en position allongée. Le médecin introduit le sperme dans la cavité utérine à l’aide d’une seringue.

Quand l’insémination est terminée, la patiente doit rester allonger une petite 1/2 heure.
Un retard de règles et la réalisation d’un test de grossesse, 15 jours après l’insémination pourra indiquer si l’insémination a fonctionné.

Fiv et insémination artificielle en quelques chiffres

10 à 15%, c’est le taux de grossesse obtenu par cycle de traitement avec une insémination artificielle.
On considère qu’il y a 22% de chance de survenue d’une grossesse après une FIV et un peu plus de 10% après une insémination artificielle.

Plus de 60% des FIV sont des FIV par micro injection ou ICSI. Plus de 2 000 enfants sont nés en France après transfert d’embryons congelés.

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