Induction d’ovulation

L’induction d’ovulation est préconisée dans le cadre d’un éventuel problème de stérilité féminine. Elle consiste à aider la patiente à mieux ovuler pour mieux concevoir naturellement. C’est la première étape avant un traitement de procréation médicale assistée.
Induction d’ovulation : en quoi consiste-t-elle
Comme son nom l’indique, c’est une technique qui a pour but de stimuler l’ovulation de la femme.
Toute les femmes produisent des hormones essentielles à la procréation comme la LH et la FSH, leur dosage permet de concevoir naturellement.
Or, il arrive qu’il y ait un déséquilibre hormonal, responsable d’une stérilité féminine. L’induction d’ovulation apparaît dans ce cas de figure comme la solution idéale.
Absence d’ovulation, dysovulation, ovaires polykystiques, autant de situations dans lesquelles il est nécessaire de recourir à des inducteurs d’ovulation.
Au préalable : on aura confirmé le diagnostic par une analyse de la courbe de température, une échographie et une exploration des ovaires et des trompes, histoire de ne pas mettre en évidence une autre raison, indépendante de l’ovulation.
A noter : l’induction d’ovulation est également préconisée dans le cadre de techniques de procréation médicale assistée, afin de renforcer les chances de ce procédé.
Induction d’ovulation le traitement
L’induction d’ovulation fait intervenir des médicaments déclencheurs de l’ovulation.
Ils vont se comporter comme les hormones classiques et intervenir à différentes phases du cycle menstruel de la femme.
Le citrate de clomiphène ou Clomid est en général le premier médicament préconisé dans le cadre d’une induction d’ovulation.
Il se prend en début de cycle et est souvent associé à des oestrogènes ayant un effet anti-oestrogènes.
Objectif : permettre la maturation de l’ovocyte et déclencher le pic hormonal et donc l’ovulation tant attendue. Le clomid se prend à raison de 3 comprimés par jour pendant 5 jours.
Induction d’ovulation après le traitement ?
Elle fait l’objet dans les jours qui suivent d’une surveillance étroite par échographie ou monitoring.
Dans le premier cas, l’ovulation s’est déclenchée et c’est le moment de faire un bébé !
Dans le second cas, pas d’ovulation et donc il est nécessaire de reconduire une induction d’ovulation le cycle prochain.
Le traitement ne pourra être reconduit au-delà de 6 cycles.
En cas d’échec de l’induction d’ovulation, on stimulera les ovaires par une injection dédiée.
Les effets secondaires
Le médicament utilisé dans le cadre du protocole, le citrate de clomiphène, peut occasionner des effets secondaires de plusieurs sortes comme les troubles de la vision (mouches devant les yeux), des bouffées de chaleur, des nausées et autres troubles digestifs mais également des maux de tête.
Elle entraîne des saignements entre les règles et des règles plus abondantes.
Prise de poids, insomnie, fatigue, risques d’une grossesse multiple, fausse couche et grossesse extra-utérine sont également les autres effets secondaires recensés.
Dans tout les cas, dès l’arrêt du traitement, les effets secondaires s’estompent et disparaissent.
Elle est largement maîtrisée en France et le résultats obtenus pour stimuler l’ovulation avec le clomid sont très encourageants.
En cas d’échec, il existe d’autres possibilités pour concevoir malgré tout un enfant comme une technique de procréation médicale assistée :