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Grossesse molaire ou môle hydatiforme

Grossesse molaire ou môle hydatiforme

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Définition de grossesse molaire

La grossesse molaire ou môle hydatiforme désigne une complication grave liée à la grossesse qui surviendrait au moment de la conception. Dans une grossesse classique, le caryotype comporte 23 chromosomes paternels et 23 chromosomes maternels. Dans une grossesse molaire, la répartition des chromosomes se fait mal et le placenta va se développer anormalement.

Deux types de grossesse molaire

On distingue deux types de grossesses molaires : complète et partielle. Dans le premier cas, l’oeuf fécondé ne contient que les 23 chromosomes du père dupliqués. Dans le second cas, l’oeuf fécondé contient 23 chromosomes issus de la mère mais également les chromosomes du père multipliés par deux.

Les symptômes d’une grossesse molaire

Si une femme souffre d’une grossesse molaire, en début de grossesse, elle observera des saignements rougeâtres voire noirâtres. Son état de santé va également s’affaiblir : elle perd du poids, elle est fatiguée et peut avoir des vertiges. Une grossesse molaire peut aussi être accompagnée de vomissements et de douleurs au niveau de l’abdomen.

Diagnostiquer une grossesse molaire

L’examen qui permet de confirmer un diagnostic de grossesse molaire est l’échographie qui permet de voir qu’il n’y a aucune cavité amniotique ni aucun battement du coeur d’un foetus. Ensuite, d’autres examens viennent attester de cette complication grave : bilan sanguin (augmentation très importante du taux d’HCG, hormone de grossesse), bilan chromosomique. La patiente souffrant de môle hydatiforme se verra le plus souvent confiée aux mains du Centre Français des Maladies Trophoblastiques.

Risques et suite d’une grossesse molaire

Dans le cas d’une présence avérée d’une môle hydatiforme, la grossesse ne pourra se poursuivre normalement et seule une interruption de grossesse est à envisager. La patiente subit alors un curetage destiné à aspirer la môle hydatiforme. Autre possibilité pour évacuer le tissu molaire, la prise d’un médicament dédié par voie orale. Après une première opération, un suivi de plusieurs mois est nécessaire pour s’assurer que la totalité du tissu molaire a disparu et n’ait pas infiltré d’autres organes. En effet, il arrive, mais très rarement (10% des cas), que la môle hydatiforme pénètre le muscle utérin, pouvant générer un cancer. Survient ce qu’on appelle une môle invasive, nécessitant un traitement par chimiothérapie.

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Puis-je être enceinte de nouveau après une grossesse molaire ?

La réponse est oui mais il vous faudra attendre un an minimum avant de réitérer l’expérience.  Si vous craignez de développer une nouvelle grossesse molaire, sachez que vous pouvez être rassurée puisqu’on constate que le pourcentage de risque est alors de 1 à 2%.

En conclusion, la grossesse molaire est une complication rare liée à la grossesse mais qu’il faut prendre en charge très rapidement pour éviter un traitement plus lourd. De plus, qui dit grossesse molaire une fois, ne dit pas absolument pas grossesse molaire à répétition.

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