
rentrée hier après midi de la mater aprés y avoir accouché jeudi à 1h30...
Faut vraiment que 1, je remercie Paumline, 2 je vous raconte l'aventure de chez aventure...
1: le "vrai" travail un peu loupé...
Souvenez-vous, aller-retour à la mater, avec une SF qui me pense "douillette" parce que j'ai mal comme c'est pas permis alors que concrètement, col ouvert à 1, ulysses très haut et paroies du col rigides...
Donc, à 19h, rentrage home avec comme protocole: spasfon+ bain. J'étais défaite, la SF m'avait dit: "mais si là vous avez mal, ça va être quoi pour le "vrai" travail??? Vous ne pourrez pas faire sans péri.
MOI: "mais je ne vous crois pas... je suis sure que c'est ça, croyez-moi, j'ai un mal de chien, même si pas de signe physique..."
Bref, j'obtempère...
2: le "vrai" travail en solo et en silence
J'appelle ma mère. Au tel, je pleure de douleur.... Elle en pleure aussi de m'entendre soufrir à ce point. IL est 20h.
UNe heure de bain: ça empire. J'ai des spasmes, je gémis, j'ai mal à en crever. COUp de tel privé: ma SF qui veut des nouvelles parce que quand même, elle trouve ça bizarre... Je lui dit que c'est pire.
Sur le trajet, la voiture et la marche me ruinent, je peux à peine marcher, des gens s'arrêtent pour nous demander si on veut des pompiers, del'aide...
Chez la SF: examen positif: col à 1 mais mou et Ulysses très descendu, c'est le travail, il est 21H30. Dans ma tête: comment ça "1"??? Je vais crever là, c'est pas posible, je peux pas rester 10h comme ça!!! Elle insiste: "rentrez chez vous. Vous gérez très bien la douleur, ça pourra se faire sans péri, c'est pour cette nuit. Vous me rappellez quand vraiment, c'est trop intense et on partira pour la mater." Je lui réponds: "mais comment ça, trop intense??? ET là, c'est comment? Elle me répond: là, c'est juste le début.
ON rentre: re spasfon et re bain. IL est 22h. Je prend mon mal en patience, mais je sais pas comment je suis pas déjà à la mater.
23H: je tiens plus. Je vais crever tellement j'ai mal. J'appellle. Elle me dit: rdv 00:00 à la mter. Je me dis qu'elle se fout de ma g...Et à 23h30, on décolle. Vrailent, j'ai peur qu'elle me dise: allez, chouette on est à 2, on y croit!!!
Elle se presse pas, moi, je peux même pas sortir de la voiture tellement je souffre. Elle me dis que je respire mal, et m'apprend dans la foulée les respi pour un accouchement sans péri. Je gère comme une chef, j'ai mal, mais j'applique.
Je suis ouverte à 4: "Alcina, vous avez fait le plus dur, maintenant, c'est la fin!!! Y'en a plus pour longtemps!!!"
15 min plus tard, suis à 6, puis 7, rupture de la poche des eaux, retour à 6. Là, je demande la péri parce que je suis persuadée que je vais crever avant d'en voir la fin.
En gros de 00:30 à 1h30, je suis morte 1000 fois

A 7 mon corps a commencé à pousser, il a fallu se retenir (dur dur dur...) et attendre le gyné qui a été surpris de la rapidité. Quand il est arrivé, la tête de Lulu commençait à sortir.
La poussée: MON DIEUUUUUUUUUUUUUUUUU, affreux!!! à la fois instinctive, mais tellement douloureuse!!! On se dit que ça va pas passer, jamais, impossible un truc reste coincé et ça sortira pas... En plus, pousser= tout le bas du corps expulse, pas juste le vagin, nooooooooon, tout expulse!!!!!
Je gémissais de detresse et de douleur sans pour autant hurler et ma SF me coatchait super bien. En 5 poussées, la tête était là, petite épisio et le corps ensuite...
Le placenta est tout naturellement sorti à la suite, comme coulé dans un moule trop grand...
Et on me pose sur la poitrine mon fils, Ulysses, qui hurle, qui hurle.... Et je ne peux même pas trouver de mot pour décrire le soulagement physique que c'est: mon ventre est léger, reposé, apaisé, je regarde mon fils et vraiment moment de plenitude intégrale...

En tout, le travail a donc était très très rapide surtout pour une primipare: environ 3h, de 23h à 1h30.
Vous l'avez compris, ça a été rapide parceque précisément, j'ai douillé et que mes contractions ont été très violentes, mais jusqu'au bout, j'ai physiquement géré la douleur comme j'ai ou et je suis heureuse de l'avoir fait de cette façon. Je recommencerai, parce que vraiment le plaisir final est tellement énorme que l'émotion suscitée est irremplassable.
J'ai été grandement félicitée par tout l'hopital, qui a halluciné à tel point que je suis un peu devenu l'attraction des SF...

A suivre: photos d'Ulysses et papotages sur nos rôles de mummiessssssssss



