Bon matin,
Je vous tient au courant...
Il y a 5 semaines, j'ai perdu un peu de sang...pas capable de voir un gynéco. Bienvenue au Québec!! Mon médecin de famille me dit au téléphone, de rester couchée et de ne pas m'inquiéter si je saigne juste un peu et que ça passe en 48h. Pas de panique, que de légères pertes et 48h plus tard, plus rien.
Le temps a passé et y a trois jours, encore des pertes. Robert s'est tannée de me voir jongler. Nous sommes donc aller au privé. Résultat...il y a un sac, mais il ne correspond pas à 11 semaines.
Bref, j'ai fais une fausse couche il y a 5 semaines et je suis retombée enceinte le cycle suivant. Mais je suis encore en train de faire une fausse couche
Je dois refaire une echo dans une semaine. La clinique de procréation où je suis allée pour mon insémination va me voir à la fin juin pour me faire de nouveau test pour mes fausses couches répétitives.
Je suis physiquement brulée et émotionnelement brisée.
J'arrive pas à accepter que j'aurais peut-être jamais d'enfant. Robert peut pas comprendre le deuil de ne jamais avoir d'enfant, puisse qu'il en a déjà...
J' arrive pas à passer par- dessus ça. Je ne peux juste pas m'imaginer continuer sans enfant. Je ne sais pas comment trouver le courage de continuer.
Je ne me sens pas capable de retourner au travail...
Le gynéco que je vais voir la semaine prochaine, je ne le connais pas. Je ne l'ai même jamais vu. Quand j'ai saigné, il ne pouvait pas me voir, car trop débordé...Il va me dire comme celui que j'ai vu au privé y a deux jours ; c'est fréquent, y a une grossesse sur 5 qui finit en fausse couche...pauvre .., tu ne la connais pas mon histoire...
Et quand je vais lui dire que je ne suis pas prête pour retourner au travail, il ne comprendra pas. La fille ne veut pas aller travailler à cause d'une fausse couche précoce de 2 semaines...je vais être obligé de lui expliquer que ce n'est pas le deuil de la fausse couche le problème, mais le deuil de ne jamais avoir d'enfant, et cela, je vais devoir l'expliquer à un gynéco qui a des enfants et qui ne peut même pas me comprendre.
J'aurai aimé vous donner de meilleures nouvelles...
