astuce de grand-mère

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Un petit calcul pour un bébé ?

Après quelques tentatives qui sont restées vaines, vous décidez de mettre toutes les chances de votre côté en calculant votre date d’ovulation avant d’essayer de faire un bébé. Comment s’y prendre ?

Cela fait plus de six mois que vous essayez, mais point de Bébé. Aussi vous décidez de prendre les choses en main, étape par étape. La première d’entre elles : le calcul de votre date d’ovulation. Votre période de fécondité ne dure que quelques jours. Contrairement aux spermatozoïdes qui ont la possibilité de survivre plusieurs jours dans vos voies génitales, l’ovule, lui, ne survit que 24 heures après l’ovulation. Comme votre période de fécondité sera déterminée en fonction de votre ovulation, calculer votre date d’ovulation prend alors toute son importance.

Choisir la méthode qui vous convient le mieux

Cette période de fertilité est de cinq ou six jours et se termine le lendemain de l'ovulation. Bien que simple à calculer, le résultat n’est pas toujours précis. L’ovulation a lieu normalement 14 jours avant le premier jour des règles. Certains pensent que c’est le cas indépendamment de la durée du cycle, alors que d’autres sont d’avis qu’il y a des particularités en fonction des cycles longs ou courts.

Ainsi, ces derniers recommandent de retirer 13 jours à la date de vos règles à venir pour le cycle long, c'est-à-dire plus de 30 jours, et d’ajouter sept jours à la date de vos dernières règles pour un cycle court, soit 21 jours.
Par exemple si vous avez un cycle court et que vos dernières règles remontent au 12, votre date d’ovulation est prévue pour le 19. Dans le cas d’un cycle long, si vous prévoyez vos prochaines règles pour le 28 par exemple, vous enlevez 13 jours à cette date, ce qui veut dire que votre date d’ovulation sera probablement le 15.

Vous pouvez également avoir recours à un petit examen médical que vous pouvez pratiquer vous-même à la maison pour savoir si vous ovulez ou pas. Désormais on trouve en pharmacie des tests qui permettent de savoir qu’elle est la période idéale pour concevoir un enfant de manière très simple. Ces tests se basent sur l’évolution du taux l'Hormone Lutéinisante (LH) dans l’urine. En quelques minutes, le résultat apparaît et permet de connaître les deux jours où vous êtes le plus fertile.

Autre technique : la prise de température. Très connue et très utilisée, la prise de température se fait tous les matins avant même de descendre de votre lit. Attention, la régularité s’impose : même heure, même façon de prendre la température et même thermomètre. Grâce à un tableau, vous noterez votre température corporelle à un 1/10° C de degré près. Vous remarquerez qu’avant la ponte ovulaire, elle est généralement inférieure à 36,6°C. Après quoi, votre température se stabilisera à 37°C jusqu'à l'arrivée de vos prochaines règles. En cas de fièvre, de prise de médicament à base de Progestérone ou si vous travaillez la nuit, votre température n’est pas recevable.

Certes, calculer votre date d’ovulation c’est augmenter vos chances de tomber enceinte. Mais il ne faut pas non plus que cela devienne une obsession. Trop de tension risque de retarder encore plus la venue de bébé.

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Les traitements coup de pouce

Vous avez tout essayé…relaxation, vacances, calcul de votre date d’ovulation, mais toujours rien. Après quelques examens cliniques, votre médecin vous présente les divers traitements qui peuvent vous aider à connaître le bonheur de la maternité.

Un bébé ? Vous en avez le désir depuis tellement longtemps. Mais voilà, toujours rien malgré des rapports réguliers. Vous avez tenté de mettre toutes les chances de votre côté, mais en vain. Finalement, votre gynéco vous parle des moyens qui sont à votre disposition pour avoir un bébé.

Des traitements porteurs d’espoir… pour lui et vous

Ces divers traitements sont porteurs d’espoir au sein des couples qui ont du mal à concevoir et qui connaisse ce qu’on appelle l’hypofertilité. La patience reste toutefois votre meilleure alliée : il faut être prête à encaisser les échecs avant que la méthode choisie n’aboutisse à une grossesse.

Un des traitements, basé sur la prise d’hormones de synthèses, proches de celles produites par le corps, a pour but de stimuler l’ovulation chez la femme et la production de spermatozoïdes. La prise d’hormones est efficace surtout si vous faites face à une absence d’ovulation, sans autres problèmes d’ordre hormonal extérieurs. En injection ou sous forme de comprimés, la prise des hormones est unique pour chaque période de règles. Toutefois, ce traitement qui n’est pas un traitement miracle est assez long et épuisant. On estime que le taux de réussite est de 30 %.

Une combinaison d’hormones

Il fonctionne avec des hormones naturellement présentes dans le corps, la FSH (hormone folliculo-stimulante) et la LH (hormone lutéinisante), qui stimulent, chez l’homme les spermatozoïdes et la testostérone, et, chez la femme, l’ovulation. La HCG (gonadotrophine chorionique humaine), hormone produite par le placenta, est souvent administré également, sous forme de gélules, car elle joue un rôle déterminant dans la fabrication de la flore idéale pour accueillir l’embryon. Toutes ces hormones travaillent de concert avec le cerveau et les ovaires ou les spermatozoïdes afin de favoriser la reproduction.

S’il est sans doute vrai que ces traitements ne marchent pas pour tous les couples à 100 %, ils sont cependant porteurs d’espoir pour une majorité car ils laissent entr’ouverte une porte que ces derniers croyaient fermée : celle de pouvoir un jour fonder une famille.

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La vitamine B9 ou folate est bénéfique pour la future maman et son bébé. Les gynécologues prescrivent de plus en plus d’acides foliques, ou vitamines B9 qui portent également le nom de folates. Une future maman a besoin de deux fois plus d’acides foliques qu’en temps normal. L’acide folique joue un rôle important dans la prévention de l’anémie et dans la formation des cellules.

Présents dans l’alimentation, les folates se retrouvent dans les épinards, les foies, les croûtes de fromage et les œufs… Autant d’aliments que nous consommons parfois avec modération. Un complément est donc souvent nécessaire pendant les trois mois qui précèdent la conception. Vous l’avez compris, dès que l’envie de bébé vous démange, demandez conseil à votre médecin. Les folates contribuent à prévenir certaines anomalies comme le Spina-Bifida ou le bec de lièvre.

Les folates sont particulièrement recommandées chez les femmes dénutries, épileptiques, éthyliques ou qui ont des antécédents de Spina-Bifida.

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Pour en savoir plus, voici les derniers livres consacrés à ce sujet :
> 100% parents, 100% couple quand le couple devient famille, d'E. Darchis-Bayart et M. Auffret-Percione (Milan) : sur la dimension psychologique et amoureuse du désir d'enfant.
> Désir d’enfant, coécrit par René Frydman, Marcel Rufo et Christine Schilte (spammm) : des questions-réponses complètes sur le sujet.
> Puisque les cigognes ont perdu mon adresse… de Laurence Boccolini (Plon) : témoignage de la présentratrice TV, qui a trop attendu pour concrétiser son désir d'enfant.

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Enfin, ne prenez aucun médicament sans avis médical, lorsque vous voulez être enceinte. A éviter tout particulièrement :
- L'aspirine
- Les anxiolytiques, tranquillisants, neuroleptiques et antidépresseurs
- Les antibiotiques

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Arrêtez le tabac : plusieurs études récentes ont prouvé qu'il diminue la fertilité chez les femmes et provoquerait des troubles érectiles chez les hommes. Arrêter de fumer peut prendre du temps. Pensez donc vite à la méthode que vous allez suivre : patchs, comprimés, acupuncture, homéopathie ou seule volonté ! A vous de voir.

- Cessez votre consommation d’alcool : qui altère aussi la fertilité. Et il est de toute façon totalement interdit durant la grossesse, alors autant s'habituer à s'en passer ! Toutes les substances illicites sont bien sûr également totalement interdites avant et pendant une grossesse.

- Evitez les éthers de glycol : ces substances contenues dans certains produits ménagers, colles et peintures, "ont des effets nocifs sur le sperme, le sang et l'embryon", selon le Pr Frydman. Lisez donc bien les étiquettes avant d'acheter.

- Relaxez-vous ! Sommeil, détente et activités calmes faciliteront la venue de la grossesse. Un organisme détendu est toujours plus réceptif.

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Quand on veut devenir mère, certaines habitudes sont à abandonner

- les régimes à outrance. Un faible poids est une cause de stérilité. Les femmes trop minces souffrent d'un manque d'apport énergétique, ce qui entraine une baisse de production des hormones de l'hypophyse et perturbe l'ovulation. Donc, si vous êtes trop mince, mangez un peu plus, cela favorisera la conception.

- Inversement, de nombreux kilos en trop ou une variation importante de votre poids (le « yo-yo ») peut entraîner des troubles de l’ovulation.
Mangez sain et équilibré pour maintenir un "bon" poids dans la durée. Pour déterminer ce poids idéal, calculez votre IMC (Indice de Masse Corporelle).

Sa formule : poids (en kilos)/ taille² (en mètres)
Ainsi, si vous pesez 64 kg pour 1,68 m, votre IMC est de 64/1,68² = 22,6

On estime en général que l'IMC idéal pour une future femme enceinte doit se situer autour de 23-24. Adaptez votre poids, et surtout restez-y, vos chances de fécondation vont s'en trouver boostées.

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Vous souhaitez être enceinte et suivez un traitement médical ? Prudence !

Demandez la marche à suivre à votre médecin, il vous renseignera sur l’innocuité ou non de votre traitement.

C’est pendant la période embryonnaire, c’est-à-dire les trois premiers mois de grossesse, que se forment les principaux organes, et que la prise de médicaments peut se révéler très dangereuse. "4 à 5 % des malformations constatées à la naissance ou dans les deux premières années de croissance de l'enfant sont dues à l'absorption de médicaments ou de toxiques", rappellent les PR Frydman et Rufo.

Si vous êtes diabétique, il faut être bien suivie et maintenir un diabète bien contrôlé pour votre santé et celle du futur bébé.

Si vous êtes asthmatique, les sprays ne sont pas interdits. En revanche, dès la grossesse détectée, signalez-le à la personne qui vous suivra pour prévenir toute crise.

En fonction de votre état de santé, de vos antécédents médicaux puis de votre grossesse, on vous orientera vers une maternité de niveau 1, 2 ou 3.
La prise en charge de votre enfant et de vous-même sera plus ou moins médicalisée.
- Une maternité de niveau1 : grossesse sans risque.
- Une maternité de niveau 2 : capacité à prendre en charge une grossesse et un nouveau-né nécessitant des soins plus complexes (comme une réanimation).
- Une maternité de niveau 3 : soins intensifs.

Seul votre médecin pourra qualifier votre grossesse comme étant ou non «à risques».

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Certaines idées reçues traînent encore au sujet de la conception. Y prêter attention n'est pas forcément grave, c'est juste inutile!

Voici les principales :
- après un rapport sexuel, il faut rester allongée, voire les pieds au mur, pour que les spermatozoïdes aillent plus facilement vers l'ovule...
Faux! Les spermatozoïdes sont équipés d'une sorte de petite queue, (ou flagelle) qui leur permet de se déplacer tout seuls et d'aller vers l'ovule. Inutile de les "aider"!

- il faut arrêter la pilule un certain temps avant de pouvoir être enceinte.
Faux. L'ovulation reprend normalement dès l'arrêt de la pilule. Même si vous l'avez prise pendant 10 ans sans interruption, vous pouvez être enceinte le mois suivant l'arrêt.

- Certains régimes alimentaires permettent d'être enceinte plus facilement.
Faux... ou en tout cas, pas démontré! La seule alimentation à conseiller avant une grossesse est celle qui privilégie la vitamine B9. Cette dernière permet de lutter contre certaines anomalies et de limiter le risque de fausse couche. On la trouve notamment dans le foie, le foie gras, le jaune d'oeuf, les noix ou le brie.

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Si faire l’amour vous paraît être un acte naturel, vous avez peut-être oublié vos cours de biologie et d’éducation sexuelle qui expliquaient comment on fait les bébés. Un petit rafraîchissement de mémoire s’impose !


Une histoire de chabadabada entre un spermatozoïde et un ovule

La fécondation est le résultat de la rencontre entre deux gamètes, c’est-à-dire entre deux cellules sexuelles. Chez les hommes, ces cellules sexuées sont les spermatozoïdes et chez les femmes, l’ovule.

Cette rencontre ne peut s’effectuer qu’en période d’ovulation, (entre le 10e et le 17e jour avant la date des prochaines règles), soit environ 12 jours après le premier jour des règles, pour une femme dont les cycles réguliers sont de 28 jours. Mais de récentes études viennent de prouver qu’en fait, les femmes peuvent tomber enceinte à presque n’importe quel moment de leur cycle ! (Sauf bien sûr pendant la menstruation).

Chez la femme, le tout (ovulation, fécondation, menstruations...) est savamment orchestré par les hormones. Après les règles, l’hormone appelée FSH stimule le follicule installé dans l’ovaire et qui contient le futur ovule. Le follicule grossissant sécrète à son tour des œstrogènes (une autre hormone) qui favorisent la préparation de l’utérus à la réception du futur embryon. L’ovulation est déclenchée par l’hormone LH. L’ovule sort alors de son follicule qui, lui, reste dans l’ovaire. Le follicule sans ovule, ou corps jaune, se met à sécréter de la progestérone nécessaire à la grossesse.

L’ovulation est en fait l'instant où l'ovule est libéré par l'ovaire. L'ovule ne survit que 48 heures maximum hors de l'ovaire, s'il n'est pas fécondé. Les spermatozoïdes, expulsés au moment de l’éjaculation pendant le rapport sexuel, survivent 3 jours. 99 % des 500 millions de spermatozoïdes qui s’acheminent vers l’ovule se font refouler à l’entrée du col de l'utérus et repartent, le flagelle entre les jambes.

Les marathoniens ayant réussi le parcours du combattant se regroupent autour de l’ovule tant convoité. Le grand vainqueur (il n’y en aura qu’un) sera celui qui aura réussi à pénétrer la membrane qui entoure l’ovule. Une fois ce dernier obstacle franchi, l’entrée VIP se referme au nez des autres concurrents !

Une fois au chaud dans l’ovule, le spermatozoïde fusionne avec ce dernier pour devenir un zygote (ou cellule d’œuf). Au bout de 36 heures, la cellule se divise en deux, puis toutes les 12 heures, chaque cellule se divise en 4, puis en 8, etc.

Une semaine après la fécondation de l'ovule, le zygote composé de milliers de cellules, est devenu un embryon qui descend à l'intérieur de la trompe et atteint l'utérus. Cette période s’appelle la nidation et se produit au moment ou devraient normalement avoir lieu les règles.

La division des cellules continue ainsi jusqu’à ce que des dizaines de milliards de cellules deviennent, neuf mois après la rencontre entre le spermatozoïde et l’ovule, un magnifique bébé !