Bébé pour juillet 2023 !

[Anna3112]

Coucou les filles,

Je ne poste pas souvent mais je vous lis.

Pour la fatigue, elle a toujours été présente mais plus parce que je dors par épisode je pense donc j'ai besoin d'une sieste. Je me lève toutes les 2h voire 1h pour faire pipi .

Pour le ronfleur, mon n'amoureux est devenu ronfleur surtout quand il est sur le dos. Après, il faut voir si ton compagnon ne fait pas d'apnée du sommeil qui peut causer ses ronflements
Je mets des bouchons pour pas l'entendre . Et quand il ronfle trop fort, je le réveille.

Janelyne, la seule chose que je peux te dire c'est courage. Je ne serai pas de bons conseils pcq j'ai été dans l'autre camps autrefois. C'est à dire que j'ai été l'enfant qu'on délaisse et qu'on laisse traverser d'horribles épreuves juste pour rester avec une personne que l'on aime. Et j'en ai beaucoup souffert et encore aujourd'hui, parfois ça me hante. Heureusement, j'ai un caractère qui me fait aller de l'avant. Mon but n'est certainement pas de juger mais les enfants doivent passer avant l'amour qu'il peut y avoir pour un conjoint/conjointe tout simplement parce qu'ils ont rien demandé et leur vie peut se retrouver marquée à jamais. Allez encore une fois courage

[Bonheur1225]

Ah ben on est synchro ! même si tu as posté bien avant moi car j'avais ouvert la page depuis presque 1h, pas le temps de finir mon message comme d'hab haha !
En tous cas comme tu peux le voir dans mon message, je suis 100% d'accord avec toi ! C'est trop dur d'entendre ça pour moi, je ne peux pas laisser passer...

M'oui c'est dur pour moi aussi... Ma p'tite patate ça sera toujours la priorité sur tout, et si le père veux se barrer a ce point. Franchement qu'il se taille. (Même si je l'aime de tout mon coeur et qu'il a rien demandé... Le pauvre )
Mais personne ne mérite qu'on se rende malade a ce point et encore moins des enfants qui se retrouvent au milieu...
La vie est souvent bien faite Janelyne!! Enfin moi j'y crois!! Et je suis sûre que si tu arrives à sortir de tout cela, tu en sortiras bien plus forte et heureuse...

[LucyHaul]

Oh Janelyne ! Je n'ai pas grand-chose à ajouter, par rapport à ce qui a été dit. Je suis d'accord avec la colère qui pourrait t'aider à t'en sortir, le temps que tu ailles vraiment mieux. Et je suis d'accord avec le fait que si ta femme peut te regarder t'enfoncer et ne pas bouger, ni pour toi, ni pour votre bébé à venir, ni, surtout, pour votre fils déjà là... Ben flûte alors, mais qui peut faire ça, rester de marbre ?! C'est impensable.

Et je rejoins les autres : fais-toi aider. Tu dois aller chez le médecin aujourd'hui ou demain pour ton arrêt, de toute façon. Cette fois-ci, accepte l'aide proposée. Moi non plus je n'aurais pas envie de prendre des médicaments, mais il y en a des prévus pour, j'imagine, sinon on ne t'en aurait pas prescrit. Et puis, c'est surtout au premier trimestre que c'est dangereux, je suppose. Là, tu es suffisamment avancée. Il faut que tu manges. Il faut que quelqu'un t'aide, soit à la maison, soit que tu partes. Va chez des amis, même loin. Prends Léonard sous un bras, et ta valise à roulettes de l'autre, et pars. Repose-toi sur quelqu'un. Mais ne reste pas comme ça. Oui, ça fait mal de te lire. On a mal pour toi, mal pour tes enfants. Si on habitait près l'une de l'autre, je te dirais carrément de venir à la maison. Il y a de la place, du bon air, et de bons médecins. Alors, un-e ami-e à toi, sûrement, voudra bien t'aider. Appelle-les. Et donne des nouvelles. Ne reste pas comme ça.

[LucyHaul]

Coucou Anna, merci pour ton retour d'expérience pour le conjoint ronfleur. ^^ Le souci, c'est que le mien ronfle ou respire très fort (ça ressemble à un bruit de ronflement, en un peu moins fort, mais il fait ça bouche fermée, je ne comprends pas...) dans toutes les positions. Je le pousse, je le réveille... Mais dès qu'il se rendort... Ca recommence. Alors qu'éveillé, pas du tout.

J'ai pensé à l'apnée du sommeil (bien que je ne connaisse rien du tout à ce sujet), ou à un souci quelconque, et je lui en ai parlé, mais pour le faire aller voir un médecin... Il faut s'accrocher ! Après, il est vraiment en surpoids, alors je me dis que ça peut jouer aussi. Quoi qu'il en soit, cette nuit, j'ai patienté de 2h à 3h du matin (j'ai lu), puis je n'ai plus pu tenir. Je l'ai réveillé, et je lui ai demandé d'aller dans l'autre chambre. Je m'en suis voulue ce matin ! Il a le dos bloqué. Il se déplace comme un petit vieux et souffre beaucoup (il avait déjà mal hier, mais dans une moindre mesure). Donc, cette nuit, si rebelote (et ça semble très probable, vu que c'est à peu près toutes les nuits...) je vais le laisser tranquille et partir dormir sur le clic-clac. Il a un rdv en vision avec le médecin demain, je vais insister à nouveau pour qu'il lui parle de ses soucis de ronflements et on verra bien...

[Janelyne]

Vous êtes adorables les filles, merci. Je suis entre tristesse, désespoir, colère et déni je crois.
Malheureusement, je n'ai nulle part où aller, quand nous sommes venues ici, j'ai laissé mes quelques amies bien loin, certaines sont aussi parties et à l'opposé géographiquement, je n'ai pas de lien particulier avec ma famille et je ne veux pas. Donc je suis seule. C'est comme ça.
J'ai parlé avec une copine un peu, mais bon, les gens ont leur vie, travaillent et ont leurs soucis.
Je vois le médecin jeudi, je vais juste lui demander l'arrêt, le reste j'avoue que non. Je n'ai pas envie d'aller voir un psy et raconter ma vie, à quel point elle est devenue nulle. Les médicaments non plus, je ne prends déjà pas doliprane ou gaviscon, donc je ne vais pas prendre plus fort.

[Anna3112]

Justement Janelyne, on sent que tu l'aimes ce petit. La preuve en est que tu rechignes à prendre des médicaments pour son bien. Ce sont eux, ta bouée de secours. Accroches toi à ça, leur amour pour toi, lui, ne faillira pas. Et je sais que c'est dur en ce moment et que dans le long tunnel que tu traverses, tu n'imagines pas que tu puisses voir la lumière un jour. Mais comme les filles ont dit, la vie est bien faite. Mais il faut, pour ça, d'abord guérir et surtout tenir. Si je te racontais un peu mon histoire de vie... J'ai pensé une fois en finir, c'est mon amour des animaux qui m'a sauvé... J'étais un robot, j'avancais et un jour la vie m'a sourit. Ce bébé est notre et mon plus beau projet. Ta vie n'est pas nulle ! Avec déjà un beau garçon, elle est déjà en partie réussie et surtout elle est ce que tu en décideras ! Courage

[Anna3112]

Lucy, tu peux utiliser "l'excuse" du bébé pour insister. Tu lui dis que, papa, il doit prendre soin de lui. L'apnée, ça peut lui causer des soucis ensuite. Ahhh le poids, pareil, quand j'accouche, je vais de nouveau suivre mon programme donné par ma diététicienne, il y a quelques années, on va s'y remettre !

[LucyHaul]

Ah, Janelyne, je suis d'accord avec Anna. Si tu n'en voulais plus, de ce bébé, tu prendrais des médocs et puis point barre, sans te poser de questions. Allez, il y a encore de l'espoir. Je sais bien que ta famille est loin, et que tes ami-e-s sont loin aussi, mais tu ne peux vraiment pas faire le déplacement jusqu'à une personne qui te soutiendrait ?
Ce n'est pas du tout pareil, mais je me souviens d'une fois où j'étais au fond du trou. J'ai appelé ma meilleure amie, mais je pleurais tellement que je n'arrivais pas à aligner trois mots. Elle m'a proposé qu'on se parle plutôt par internet, elle a trouvé un café internet (elle était en vacances, et c'était il y a bien longtemps ^^) et je lui ai tout déballé. Elle m'a immédiatement proposé de la rejoindre sur son lieu de vacances (Paris !) Elle a dit que je ne pouvais pas rester comme ça. Ca a été un soulagement. J'ai fait ma valise, et le soir j'ai expliqué à mon compagnon de l'époque que j'avais besoin de partir, que je n'allais pas bien du tout. Le lendemain matin, j'ai pris le train jusqu'à l'aéroport le plus proche, et je suis partie à Paris. (Bon, ma soeur y vivait, aussi, donc j'avais un point de chute, mais sinon je serais allée à l'hôtel et puis voilà) J'ai passé deux-trois jours avec ma soeur et ma meilleure amie, puis je suis allée chez mes parents. Finalement, j'y suis restée 8 mois ! Jusqu'à ce que je reprenne mes études le septembre d'après, en fait. Et c'était la meilleure décision. Je m'enfonçais, là-bas. J'aurais pu faire une bêtise, à terme. Bien sûr, toi, il n'est pas question que tu partes pour aussi longtemps, juste le temps de te remettre suffisamment sur pied pour avancer. Voilà, je te raconte ça, parce que si ma meilleure amie ne m'avait pas proposé, je n'y aurais jamais pensé, je croyais que j'étais coincée, dans un autre pays, sans ami-e-s proches. Et je ne suis pas non plus super proche de ma famille, qui n'est pas exactement soutenante. Si j'avais pu, je serais restée chez ma meilleure amie, mais elle avait un tout petit appartement étudiant, ça n'aurait pas été vivable. Et je n'avais pas d'argent, je ne travaillais pas, j'étais totalement dépendante financièrement de mon compagnon de l'époque. J'ai vidé mon compte en banque pour rentrer, d'ailleurs !

Bref, tout ça pour dire que tu as probablement plus d'options que tu ne le penses. Même si les gens ont leur vie. Et puis, tu sais, quand j'ai acheté ma propre maison, bien des années plus tard, j'ai été celle qui accueille. J'ai hébergé par deux fois des amies, parce que j'avais la place, parce que je savais ce que c'était. C'étaient des nouvelles amies au fond du trou, en train de se séparer ou fraîchement séparées. L'une d'entre elle avait même un petit garçon de presque 3 ans ! Hé bien, après bien des hésitations, elle est venue. J'ai acheté des caches prises, et j'ai installé deux barrières dans les escaliers, pour son fils. Ils sont restés 2 mois finalement, le temps de se reposer et de trouver un appartement pour elle et son fils.

Désolée pour le pavé. J'espère que tu vas trouver la force de te battre, pour toi, et pour tes fils.

[Fanfreluche]

Janelyne, on sent que tu es en grande détresse et ce que tu décris est inquiétant.
Si tu es incapable de t'occuper de ton grand et du petit dans ton ventre , c'est comme ça .J'aurais plutôt le discours inverse des filles, il ne sert à rien de dire à quelqu'un en dépression "sois forte!" "Réagis!" "Occupe toi du petit", ma pauvre je pense que si cela t'étais possible tu le ferai.
Je vous comprends aussi les filles hein, c'est dur de lire ça c'est clair, mais on voit bien que janelyne n'y arrive plus. Et je fais exprès de caricaturer, bien sûr que vous ne dites pas ça comme ça. Ça peut nous arriver à tous.tes malheureusement...
La dépression est une maladie (qui se guérit) et à te lire janelyne, en ce moment tu es malade. Alors ne culpabilise en rien.

Ceci étant dit, tu refuses de te faire aider, par un suivi ou des médicaments et là c'est ton choix et ta liberté.
Une chose que tu peux faire : tirer la sonnette d'alarme auprès d'une unité mère/enfant d'un centre hospitalier et te faire hospitaliser avec ton plus grand si son autre maman n'assure plus son rôle parental. Ou la contraindre par la justice, je ne sais pas.
Si tu n'as nulle part où aller, c'est dur mais vraiment l'hospitalisation est une option. Surtout si tu ne manges pas etc je pense que tu seras prise en charge surtout avec un enfant en bas âge en + de ta grossesse.
Courage, petit pas par petit pas ça ira mieux , mais mets des choses en place pour ne pas tomber dans une dépression post partum quand bébé sera là (je ne parle pas d'un baby blues)
Et pour le lien avec lui, quand il sera né tu pourras aussi être accompagnée pour le créer.

[Janelyne]

Merci pour vos retours.

En fait c'est ça, je me laisse sombrer. J'attends, j'ai besoin d'une prise de position claire. Si elle reste, je sais que je pourrais remonter la pente car c'est ma force, mais si elle part, c'est aussi ma faiblesse, je me connais, la descente va se poursuivre.
Je vais mal oui, et je ne veux pas être aidée, même jeudi, le médecin, je vais juste lui dire que je veux être arrêtée rien de plus. Je veux juste qu'elle revienne. Je ne m'exprime pas pour autre chose que poser des mots. Je sens tout votre empathie et bienveillance, et ça fait du bien. Merci.

Concernant les amis/famille, dans tous les cas je ne veux pas en entendre parler. Je suis dans une phase hermétique, je sais que je repousse tout le monde, j'ai même éteint mon téléphone pour dire (aussi parce que je passe mon temps à attendre un signe d'elle, une réponse à un message..).

Je m'en veux de faire vivre ça à mes enfants, mon grand qui est balloté dans tout ça et le deuxième que je délaisse. Ce soir, avant de sortir (comme souvent maintenant), ma femme a touché mon ventre, ce qui n'était pas arrivé depuis longtemps (je lui ai fait la remarque hier qu'elle ne faisait pas de lien et que notre premier en faisait plus). Elle a dit "c'est mon bébé", et moi, je lui ai dit quoi ? Qu'à la sortie je lui donne et que je n'en veux pas. Je pense sans doute ça avec les émotions de la situation j'en suis consciente, mais je suis horrible quand même.