Quand un rêve se termine en GEU
Posté : 27 janv. 2017, 12:00
Bonjour à toutes,
Moi c'est Sabrina, j'ai 34 ans et hier s'était mon anniversaire. Jour qui aurait dû être très beau mais qui a vite tourné au cauchemar.
La journée à commencer doucement, réveil au lever du soleil avec de petites nausées. Rien d'étrange me direz-vous quand on est enceinte... Un dérèglement hormonal à fait en sorte que je n'arrivais pas à tomber enceinte depuis maintenant presque 15ans. Alors vous imagiez mon immense joie quand j'ai appris le 22 janvier que j'étais enceinte. Un test de grossesse qu'il allait me falloir confirmé sous peu par prise de sang.
S'était comme un rêve qui se réalisait, comme si ma vie prenait enfin un sens inattendu, inespéré et qui m'avait réjoui comme jamais dans ma vie.
Seulement en ce 22 janvier 2017, tout a basculé en un après midi. Une douleur vive dans le bas du ventre et de petits saignements pour accompagner tout cela m'ont conduit aux urgences gynécologiques.
Non seulement j'apprenais que j'étais enceinte mais qu'il y avait un souci avec ma grossesse. Ils soupçonnaient une fausse couche et je devais surveiller mon taux HCG toute les 48 heures. Il était bas à 1014 mUI/ml qu'ils m'ont dit et cela n'était tout à fait normal, surtout quand il y a des douleurs et des saignements. Lors de l'échographie, rien n'est apparu. Ils m'ont dit que s'était normal que la grossesse était trop jeune pour voir quelques choses. Je suis donc rentré chez moi avec mes douleurs tant physique que psychologique qui étaient bien plus dure à gérer. Et là se fut comme si mon monde s'écroulait...
Le mardi matin je suis retourné à la maternité. Loin d'être sereine après une nuit des plus agitée, mais je gardais espoir que tout irait bien quand même. Une fois la prise de sang faite et l'attente qui paraissait interminable, j'ai appris que mon taux avait baissé. Il n'était plus qu'à 729 mUI/ml et cela selon eux était typique d'une fausse couche. Le diagnostic de dimanche était confirmé. Vu que le taux avait baissé, cela signifiait pour eux que mon organisme évacuait naturellement tout cela. Une nouvelle écho fut réalisé et une suspicions de grossesse extra-utérine fut prononcé par le gynécologue. On m'a dit qu'une surveillance devait poursuivre encore toute les 48h, tant par prise de sang que par échographie de contrôle.
Alors le jeudi 26 janvier, retour à la clinique aux aurores pour une nouvelle prise de sang et une nouvelle échographie. Je n'avais plus beaucoup de douleurs, et les saignements avaient arrêtés de s'écouler. Je ne savais pas du tout quoi en déduire. Et là, grand étonnement de ma part... Mon taux de Bêta HCG avait augmenté, il était remonté à 1003 mUI/ml. Je ne savais plus quoi penser, ni comment réfléchir d'ailleurs. Mais l'inquiétude sur le visage du gynécologue me faisait peur. L'échographie a été réalisée en urgence et l'on a découvert, le tout petit œuf qui s'était implanté dans ma trompe gauche. Cela eut pour effet de confirmé qu'il s'agissait bien d'une GEU...
S'était bien ma veine tout ça. J'attendais cette grossesse depuis tellement longtemps et voilà que je ne pourrais pas la mener à terme. Et qu'il me fallait même la stopper au plus vite pour éviter l'éclatement de ma trompe et l'hémorragie qui risquait de mettre ma vie en danger... Sympas tout cela pour le jour de mes 34 ans !!!
Une grande discussion s'en est suivie entre mon mari, moi et le Gynécologue sur la façon de procéder. Il nous a dit qu'il y avait un moyen moins abrasif que la chirurgie par cœlioscopie. Il m'a dit que j'étais dans ma situation actuelle, une excellente candidate pour procédé à interruption de ma grossesse ectopique par une injection intramusculaire de Méthotrexate. Je dois reconnaitre que tout cela m'inquiétait, surtout après qu'il m'est dit que mes douleurs utérines allaient pour le coup continuer encore durant env 2 à 3 semaine. Mais j'avais d'autant plus peur de l'opération et qu'il me retire ma trompe la trouvant trop abîmée. Alors au bout de deux heures, ou j'ai pleuré toute les larmes de mon corps dans les bras de mon époux qui essayait de me rassurer, du mieux qu'il le pouvait en faisait abstraction à sa peine pour ne pas en rajouter à la mienne... J'ai consenti à me faire piquer le derrière pour mettre un terme à ma grossesse. Ce fut la plus dure décision que j'ai dû prendre dans ma vie. Elle me fut atroce et m'a déchiré le cœur. Mais s'était nécessaire alors je n'avais pas le choix.
Mon séjour en ce 26 janvier, jour de mon anniversaire aux urgences de maternité, prit fin aux alentours de 18h30. Mais je n’en ai pas fini encore avec tout cela. Je dois suivre un protocole thérapeutique de surveillance stricte afin que tout ce passe bien. Des visites tous les trois jours pour une prise de sang et une surveillance de mon taux de Bêta HCG, jusqu'à ce que ce dernier soit totalement descendu dans la négativité. Le tout accompagné d'une échographie de contrôle une fois par semaine.
Un rêve devenu cauchemar !!! Pour des lendemains meilleurs.
Merci à toutes de m'avoir lu jusqu'au bout. Je m'excuse de vous avoir écrit un roman, mais j'avais besoin de parler et je n'ai que mon époux dans ma vie avec qui me confié alors ne m'en voulez pas trop s'il vous plait.
Si l'une de vous accepte de m'orienter sur l'après GEU, j'en serais plus que ravie. Car je me pose beaucoup de question pour le coup...
- Combien de temps après cela puis-je me remettre en essai bébé?
- Quand mon retour de règles va-t-il se faire?
- Est-ce que les douleurs du à cette méthode sont grandes?
- Est-ce qu'il est plus complexe de retombé enceinte après une GEU? Car j'avais déjà du mal à être enceinte alors c'est une question qui me travail beaucoup.
En tout cas, merci à toute !
Janvier n'étant pas fini, j'en profite pour vous souhaiter à toutes et à tous une excellente année 2017
Moi c'est Sabrina, j'ai 34 ans et hier s'était mon anniversaire. Jour qui aurait dû être très beau mais qui a vite tourné au cauchemar.
La journée à commencer doucement, réveil au lever du soleil avec de petites nausées. Rien d'étrange me direz-vous quand on est enceinte... Un dérèglement hormonal à fait en sorte que je n'arrivais pas à tomber enceinte depuis maintenant presque 15ans. Alors vous imagiez mon immense joie quand j'ai appris le 22 janvier que j'étais enceinte. Un test de grossesse qu'il allait me falloir confirmé sous peu par prise de sang.
S'était comme un rêve qui se réalisait, comme si ma vie prenait enfin un sens inattendu, inespéré et qui m'avait réjoui comme jamais dans ma vie.
Seulement en ce 22 janvier 2017, tout a basculé en un après midi. Une douleur vive dans le bas du ventre et de petits saignements pour accompagner tout cela m'ont conduit aux urgences gynécologiques.
Non seulement j'apprenais que j'étais enceinte mais qu'il y avait un souci avec ma grossesse. Ils soupçonnaient une fausse couche et je devais surveiller mon taux HCG toute les 48 heures. Il était bas à 1014 mUI/ml qu'ils m'ont dit et cela n'était tout à fait normal, surtout quand il y a des douleurs et des saignements. Lors de l'échographie, rien n'est apparu. Ils m'ont dit que s'était normal que la grossesse était trop jeune pour voir quelques choses. Je suis donc rentré chez moi avec mes douleurs tant physique que psychologique qui étaient bien plus dure à gérer. Et là se fut comme si mon monde s'écroulait...
Le mardi matin je suis retourné à la maternité. Loin d'être sereine après une nuit des plus agitée, mais je gardais espoir que tout irait bien quand même. Une fois la prise de sang faite et l'attente qui paraissait interminable, j'ai appris que mon taux avait baissé. Il n'était plus qu'à 729 mUI/ml et cela selon eux était typique d'une fausse couche. Le diagnostic de dimanche était confirmé. Vu que le taux avait baissé, cela signifiait pour eux que mon organisme évacuait naturellement tout cela. Une nouvelle écho fut réalisé et une suspicions de grossesse extra-utérine fut prononcé par le gynécologue. On m'a dit qu'une surveillance devait poursuivre encore toute les 48h, tant par prise de sang que par échographie de contrôle.
Alors le jeudi 26 janvier, retour à la clinique aux aurores pour une nouvelle prise de sang et une nouvelle échographie. Je n'avais plus beaucoup de douleurs, et les saignements avaient arrêtés de s'écouler. Je ne savais pas du tout quoi en déduire. Et là, grand étonnement de ma part... Mon taux de Bêta HCG avait augmenté, il était remonté à 1003 mUI/ml. Je ne savais plus quoi penser, ni comment réfléchir d'ailleurs. Mais l'inquiétude sur le visage du gynécologue me faisait peur. L'échographie a été réalisée en urgence et l'on a découvert, le tout petit œuf qui s'était implanté dans ma trompe gauche. Cela eut pour effet de confirmé qu'il s'agissait bien d'une GEU...
S'était bien ma veine tout ça. J'attendais cette grossesse depuis tellement longtemps et voilà que je ne pourrais pas la mener à terme. Et qu'il me fallait même la stopper au plus vite pour éviter l'éclatement de ma trompe et l'hémorragie qui risquait de mettre ma vie en danger... Sympas tout cela pour le jour de mes 34 ans !!!
Une grande discussion s'en est suivie entre mon mari, moi et le Gynécologue sur la façon de procéder. Il nous a dit qu'il y avait un moyen moins abrasif que la chirurgie par cœlioscopie. Il m'a dit que j'étais dans ma situation actuelle, une excellente candidate pour procédé à interruption de ma grossesse ectopique par une injection intramusculaire de Méthotrexate. Je dois reconnaitre que tout cela m'inquiétait, surtout après qu'il m'est dit que mes douleurs utérines allaient pour le coup continuer encore durant env 2 à 3 semaine. Mais j'avais d'autant plus peur de l'opération et qu'il me retire ma trompe la trouvant trop abîmée. Alors au bout de deux heures, ou j'ai pleuré toute les larmes de mon corps dans les bras de mon époux qui essayait de me rassurer, du mieux qu'il le pouvait en faisait abstraction à sa peine pour ne pas en rajouter à la mienne... J'ai consenti à me faire piquer le derrière pour mettre un terme à ma grossesse. Ce fut la plus dure décision que j'ai dû prendre dans ma vie. Elle me fut atroce et m'a déchiré le cœur. Mais s'était nécessaire alors je n'avais pas le choix.
Mon séjour en ce 26 janvier, jour de mon anniversaire aux urgences de maternité, prit fin aux alentours de 18h30. Mais je n’en ai pas fini encore avec tout cela. Je dois suivre un protocole thérapeutique de surveillance stricte afin que tout ce passe bien. Des visites tous les trois jours pour une prise de sang et une surveillance de mon taux de Bêta HCG, jusqu'à ce que ce dernier soit totalement descendu dans la négativité. Le tout accompagné d'une échographie de contrôle une fois par semaine.
Un rêve devenu cauchemar !!! Pour des lendemains meilleurs.
Merci à toutes de m'avoir lu jusqu'au bout. Je m'excuse de vous avoir écrit un roman, mais j'avais besoin de parler et je n'ai que mon époux dans ma vie avec qui me confié alors ne m'en voulez pas trop s'il vous plait.
Si l'une de vous accepte de m'orienter sur l'après GEU, j'en serais plus que ravie. Car je me pose beaucoup de question pour le coup...
- Combien de temps après cela puis-je me remettre en essai bébé?
- Quand mon retour de règles va-t-il se faire?
- Est-ce que les douleurs du à cette méthode sont grandes?
- Est-ce qu'il est plus complexe de retombé enceinte après une GEU? Car j'avais déjà du mal à être enceinte alors c'est une question qui me travail beaucoup.
En tout cas, merci à toute !
Janvier n'étant pas fini, j'en profite pour vous souhaiter à toutes et à tous une excellente année 2017