Enceinte à 18/19 ans, je décide de le garder
Posté : 17 mars 2018, 10:54
Bonjours les filles,
Alors voilà, comme enoncé dans le titre. Je viens d'apprendre, en debut de semaine une grossesse debutante d'1 mois environ.
N'étant que depuis 3 mois avec mon copain et en très mauvais terme avec mes parents depuis des années, j'ai beaucoup appréhender la manière dont j'allais leur annoncer la nouvelle.
Pour ma mère, je n'ai pas eut le choix. Manque de chance pour moi, c est elle que mon médecin généraliste à appeller un matin (avant même que j'en soit mise au courant) pour lui annoncer un resultat PDS positif ( sans savoir apparement qu'il se trompait de numero ). BREF.
L'après-midi même, je decidait de prendre mon courage a deux mains pour l'annoncer à mon copain. Je précise que celui-ci à actuellement 19 ans, bientôt 20, élevé par sa maman seule et des grands-parents présents.
Pour vous donner une idée de la situation catastrophique a laquelle je me suis retrouvée confrontée les premiers jours je préfère preciser qu'il est en 1 ere année de FAC, vis chez sa maman, nourris logé au frais de la princesse, et qu'il est clairement difficile et inhabituelle pour lui de prendre une decision de lui même sans son avis. Soit, de prendre ses responssabilités.
Avec cette petite introduction certains/certaines peut-être se reconnaîtront.
Ainsi, commence l'aventure ... seule, face a une mère, la mienne ( bien qu on ne puisse lui reprocher ) ambivalente et dans l'incompréhension la plus totale de ce que je peux ressentir.
Et un copain, que je devrait plus considéré comme un second enfant à charge que vraiment une aide à proprement parler.
Autant vous dire que la reaction genérale a l'annonce fut violente. Et après leur avoir demander calmement de me laisser 1 semaine ( un delais qui me semblait indispenssable ) pour refléchir éventuellement a une demande d'IVG ( bien que convaincue dès la première heure au fond de moi qu'il en etait hors de question) je me vois confrontée tous les jours a des crasses de leur part, des remarques, des blâmes, conseils contre-productifs. Et j'en passe.
Premièrement, ma mère qui, sans même connaitre ma decision, à pretendu qu'elle accepterait mon choix. Or, j'ai eut le droits successivement a deux types de discours, l'un stipulant que j'etais "suffisament mature, responssable et differente d'elle, a mon age, pour assumer mes responssabilités". Puis, un autre qui me traitait vulgairement de " tueuse de petit bébé" . Et, pour finir, carrement ( tout ca en l espace de 5 jours ) des messages dans lesquels elle m'interdit clairement de voir ma petite soeur d une dixaine d'année en précisant " qu'elle protège son bébé né d'un amour entre 2 personnes et non d'un caprice ou d'un manque de vigilence de la part d'une ado ". Tout ça, suivi d'un appel a mon copain ( j'ignorait qu'elle avait son numéro ) qui eut des conséquences bien regrétables ( que j'enoncerais plus bas ).
Du côter de monsieur... la réaction fut simple : 《J'appelle ma mère.》
Je me suis demandée clairement a ce moment là pourquoi je ne prenais pas directement l'avion pour un autre pays, permettre a ce bébé de vivre en paix, et loin de tous. Mais enfin, j'ai pensé à ce que je ferait perdre à cet enfant d'entrée, et surtout au droit du père dans cette prise de décision. Car, je ne suis pas non plus complètement dénuée de morale.
Après cet appel, et même, après qu'il ai vu sa propre mère et discuté avec. Celle-ci ne manque pas non plus de lui préciser la difficulte d'élever un enfant seul, et de le convaincre apparmeent que jamais cet enfant ne serait pleinement heureux sans son père.
Oui, car il semble evident qu'il n'est certainement pas prêt à être père. Seulement ,prend-il sa tête dans ses mains, repétant en boucle que "c'est un cauchemar/ une catastrophe!". Me rapellant, comme si je n'avais aucune conscience de son ressentis, qu'il aurait rêvé de la vie parfaite, mariage, bébé, a 25 ans voire à 23 par souci de me faire plaisir mais certainement pas maintenant.
Bien sure, sa mère l'a aussi convaincu rapidement du fait que ce bébé n'était encore autre qu'une "cellule, sans coeur ni autre organes vitaux" ( ce qui est faux.. et bientot sera confirmépar une première échographie). Et donc ici, c est clair tout le monde est pour une IVG !
Et moi dans tout ca .... j'ai décidé de jouer la psy (ce qui coordonne d'ailleurs tout a fait avec les études poursuivies actuellement,).
Me voila seule de mon côté, qui tente de rassurer tout le monde avec aplond ( et sans larmes s'il vous plait ), rester positive tout en énoncant, dès que je peux en placer une, les solutions envisageable pour l'education de cet enfant aussi bien sur le plan materiel qu'affectif. Mais egalement, tout ce qu'ils nous apporterait en terme d'amour.
Pour bien evidemment "mon désirs personnel" de garder cet enfant... Mais pas que !
Par conviction, que l'IVG ne devrait être utilisée que dans des cas exceptionnels, et certainement pas pour moi. Quand on ne veux pas d'enfants, on se protège. Or. ayant des soucis de santé depuis longtemps je n'etait jamais tombée enceinte auparavant d'un ovule viable.
Mais mon copain et moi utilision la methode " retrait" ou " calendrier" j'etais donc parfaitement consciente des risques et lui de même.
Je ne me suis d ailleurs pas gardée à plusieurs reprise de lui rappeller que sperme + ovule (meme en dehors des dates d ovulation prevues) = bébé et qu'il fallait se méfier.
*Je devait d ailleurs me faire poser un sterilet.. échec de la premiere pose, (d ou le test de grossesse avant de réitérer) Je dirais que le destin à fait que .... je ne me ferais pas poser ce sterilet avant un long moment finalement )
Mon histoire est longue mais je continue, tout de meme, ceux qui me lirons jusqu au bout aurons bien du courage. Mais peut-etre pourriez vous y trouver intérêt.
J'en suis desormais à un point, ou j'ai tellement entendu de critiques, de conseil et de discours laconiques pro-IVG que je crois bien m'être enfermée dans une bulle... où me faire changer d avis serait très très compliqué.
Je précise avoir roujours desiré un enfant. Le 1 er aux alentours de 20 à 23 ans.
Étant donner ma relation familliale absolument à ch***. Devenir maman jeune me parait être une evidence. Ainsi donner la chance d un mieux pour enfant, qui serait le mien, mais egalement partager tout l'amour refoulé que je stock depuis de nombreuses années.
Pour ca je penses avoir dejà commencé a organiser ma vie depuis mes 16 ans, soit pas de faute de parcours dans les études, plusieurs boulots dont 1 CDI cumulé avec d autres job, en début d'année, et actuellement un CDD à plein temps en parallèle de mes etudes.
Tout ca avec la conviction que mettre de l'argent de côter et me construire en tans qu'adulte me permettrait d'avoir ma vie de rêve et la consécration d'une famille, d'ici quelques années.
Et me voila à 18 ans presque 19, devant cette nouvelle qui ne m'effraie pas plus qu'elle ne me rend heureuse. Au point que je dois a présent cacher ma joie, en dehors des bureaux médicaux, du laboratoire et des têtes à tete avec mes meilleurs amis.
Convaincue que mon choix et le bon .. j'attendrais que les autres s'y adaptent et s'y fasse... ou s'en aillent. Je suis contrainte d'agir ainsi, malheureusement. Car, je crois qu'il est indispenssable, si j'ai cet enfant que je le protège de ceux qui lui veulent du mal, bien qu'il reste 9 mois et plus encore pour que ma mère ou mon copain changent d'avis et de pts de vue et décident d'être au moins présent dans la vie de cet enfant. Je décide de leur laisser le temps, sait-on jamais. Bien que je ne les oblige en rien a m'aider.
...
Il y a quelques jours, sous l influence de sa mère ( again ) mon copain me demandais de signer un papier qui apparement le destituait de sa fonction de père. Autrement dit, il irait voir un juge avec un papier stipulant qu'il n est pas obligé de reconnaitre l'enfant bien qu'il sache que c est le siens, accord commun. En contrepartie je m'engagerais a ne pas demandé de test de paternité pour toute demande de fillialion ou de pension alimentaire jusqu'au 18 ans de l'enfant. Sachant qu'à ce moment là ( il n y a pas réfléchis ) l'enfant peut très bien demander lui même une test pour connaitre son père, je n'y pourrait rien.
Toujours dans le doute, mon copain decidait de ne pas mettre fin à notre relation de couple. Il souhaitait essayer de continuer a faire ensemble notre biut de chemin " comme si de rien etait". Ainsi, voir si d ici 9 mois il se sentais prêt à accepter l'idée d'être père ou si bien au contraire, il s'en sentais encore incapable la grossesse menait à terme. Mais encore, si il parviendrait à rester a mes côter. (meme si j'ai un bébé à charge) à condition que tout se passe bien.
Sinon, si trop difficile pour lui, partir pour de bon et ne jamais revenir.
Moi... bonne poire ( sans signer de contrat pour le moment ) j'étais prete a accepter la requête.
Le deal dura environ 24 heure... juste avant que ma mere ne soit mise au courant et lui fasse part de son pts de vue, a elle ( je l'imagine bien entendue, dans la plus grande des hypocrisie: voix douce, lui expliquant a quelle pts si il me laissait faire j'allais .......... sa vie, a lui et celle de l enfant en l air. Certainement car je ne suis qu'a ces teux qu'une adolescante instable émotionnellement et j'en passe car je n'ai eut de compte rendu de cet appel, mais je n'ai plus besoin de details concernant le pouvoir manipulateur de celle-ci).
Merci maman. Et c est comme ca, qu une heure après, suite a la pression de mon copain, de nouveau, pour une IVG, veint un moment de panique de ma part ( et puis de la fatigue car enceinte a 21H j ai plutot besoin de dormir que de me faire pourrir ) s'en suivie une crise de larme, et le départ de celui-ci passant la porte de mon appart sans mot dire.
Voilà, donc actuellement, je suis une jeune maman de 18 ans, qui décide qu'elle gardera cet enfant seule, face à l'opposition certaine de la "famille". Situation que j'accepte et a laquelle je crois, je m'etait plus ou moins préparé psychologiquement dès le départ.
Alors, entre deux lectures des textes de lois et prise de connaissance des démarches à faire rapidement pour sortir d'un monstueux guétapant d'enfant tout juste majeur. Soit: foyer fiscal des parents et secu de la mère que l'on m'impose depuis trop longtemps sans que je puisse rien y faire. Je m'attarde sur les forums à la recherche de temoignages, des mères celibataires, des jeunes de 18 a 20 ans ayant eut des enfants, tout un tas d'histoires. Non pour me convaincre que l'IVG n'est pas une option, mais pour me rassurer de la vie qui m'attend.
Une main sur mon ventre pour me rappeller la raison pour laquelle je ne baisserais pas les bras. Et, le regard rivé sur le mur d'en face, ou restent quelques photos de ma petite soeur, dont ma mère me refuse à présent la fréquentation. Pour finir, mon père dont la reaction me restera inconnue car nous ne nous parlions plus déjà avant et je doutes que cette histoire puisse y arrenger quoi que ce soit.
Je ne sait pas si il est bien judicieux d écrire toute mon histoire ici. Mais celle ci ( bien que ma vie n est jamais été un long fleuve tranquille ) me paraît encore bien compliquée. Et j'aimerais trouver un peu de soutiens, des conseils, des avis, pour ne pas avoir la boule au ventre pendant ces 9 mois entre le boulot, les cours, les papiers, et les rendez vous medicaux ( qui je l avoue vont peut etre devenir mon seul bonheur ). Oui, car, malgré tout, j'ai la chance d'avoir le soutiens du personnel de santé, médecin, sage femme ect. qui ( bien qu'ils ne soit à ma place ) pense tout naturellement qu'il est legitime que je garde cet enfant. Car, m'etant confier a eux plusieurs fois sur ma hantise de ne jamais concevoir. Il est evident a l'heure actuelle que je le desire, et j'ai les ressources necessaire ( je parle de ressource d'un pts de vue avant tout psychologique) et une maturité qui ne va cesser de prendre de l'importance d ici 9 mois. Sinon, je ne defendrais aucune de toutes mes convictions.
Pour certains, je conçoit que tout ça puisse paraitre n'être qu'un caprice. Peut-être penserez vous majoritairement que je c est immature de ne pas revenir sur mes décisions. D'autre peut être auront-ils d'autre remarques.
Je sais vouloir cet enfant depuis tellement longtemps ( pour vous passer d autre details de ma vie) j ai mes raisons.
Je ne me vois pas revenir sur ce choix. Mais je sais que la route est longue et que c'est un énorme engagement. Pas uniquement pour moi, je l'entend pour le petit aussi.
Mais dans quelques années pourra-t-il vraiment me reprocher de n'avoir peut-être pas de père, ou plus de père biologique. Sera-t-il malheureux de ne pas habiter dès le départ dans un 2 pièce plein sud avec vue mer.
Peux-t-on me blamer de penser que malgré mon age j'ai autent a lui offrir que si j'avais eut plis de 20 ans, et un Doctorat en poche.
Ce n'est pas moi qui décide d'être seule, mais les autres autour qui se destituent de toutes responssabilité, autent en tans que père qu'en tans que grand-mère ou famille tout court.
N'est ce pas normal que je veuille protéger cet enfant et finisse par me dire que je suis la seule a pouvoir le faire. Je suis dejà maman, au fond de moi aujourd'hui.
Et, même si je faisait une IVG on finirait par tous regretter de ne pas avoir assumer ce bébé... D'autant plus que je ne redeviendrai pas plus la petite fille de ma mère ( que j avais toute les raison de laisser de coter déjà avant ) que la femme idéale de mon copain ( que je haierais malgré tout l'amour que je lui voue pour l'heure ). Tout le monde le regretterait, finalement j en suis persuadée.
C'est comme si je l'aimais déjà, et je ne peux pas me résoudre a baisser les bras.
Pour moi ce n'est pas de cette manière qu'on assume ses actes, et je ne vois pas cet enfant comme un boulet.
Je voudrais que ce soit un cadeau, pour tout le monde. Et que les autres se rendent aussi compte même plus tard, de ce que représente un enfant dans une vie outre la contrainte.
Je ne peux pas être la seule à le penser.
Merci a ceux qui ont pu me lire jusqu'au bout. Je vous en suit très reconnaissante. Et j'espère que j'aurais des réponses.
Alors voilà, comme enoncé dans le titre. Je viens d'apprendre, en debut de semaine une grossesse debutante d'1 mois environ.
N'étant que depuis 3 mois avec mon copain et en très mauvais terme avec mes parents depuis des années, j'ai beaucoup appréhender la manière dont j'allais leur annoncer la nouvelle.
Pour ma mère, je n'ai pas eut le choix. Manque de chance pour moi, c est elle que mon médecin généraliste à appeller un matin (avant même que j'en soit mise au courant) pour lui annoncer un resultat PDS positif ( sans savoir apparement qu'il se trompait de numero ). BREF.
L'après-midi même, je decidait de prendre mon courage a deux mains pour l'annoncer à mon copain. Je précise que celui-ci à actuellement 19 ans, bientôt 20, élevé par sa maman seule et des grands-parents présents.
Pour vous donner une idée de la situation catastrophique a laquelle je me suis retrouvée confrontée les premiers jours je préfère preciser qu'il est en 1 ere année de FAC, vis chez sa maman, nourris logé au frais de la princesse, et qu'il est clairement difficile et inhabituelle pour lui de prendre une decision de lui même sans son avis. Soit, de prendre ses responssabilités.
Avec cette petite introduction certains/certaines peut-être se reconnaîtront.
Ainsi, commence l'aventure ... seule, face a une mère, la mienne ( bien qu on ne puisse lui reprocher ) ambivalente et dans l'incompréhension la plus totale de ce que je peux ressentir.
Et un copain, que je devrait plus considéré comme un second enfant à charge que vraiment une aide à proprement parler.
Autant vous dire que la reaction genérale a l'annonce fut violente. Et après leur avoir demander calmement de me laisser 1 semaine ( un delais qui me semblait indispenssable ) pour refléchir éventuellement a une demande d'IVG ( bien que convaincue dès la première heure au fond de moi qu'il en etait hors de question) je me vois confrontée tous les jours a des crasses de leur part, des remarques, des blâmes, conseils contre-productifs. Et j'en passe.
Premièrement, ma mère qui, sans même connaitre ma decision, à pretendu qu'elle accepterait mon choix. Or, j'ai eut le droits successivement a deux types de discours, l'un stipulant que j'etais "suffisament mature, responssable et differente d'elle, a mon age, pour assumer mes responssabilités". Puis, un autre qui me traitait vulgairement de " tueuse de petit bébé" . Et, pour finir, carrement ( tout ca en l espace de 5 jours ) des messages dans lesquels elle m'interdit clairement de voir ma petite soeur d une dixaine d'année en précisant " qu'elle protège son bébé né d'un amour entre 2 personnes et non d'un caprice ou d'un manque de vigilence de la part d'une ado ". Tout ça, suivi d'un appel a mon copain ( j'ignorait qu'elle avait son numéro ) qui eut des conséquences bien regrétables ( que j'enoncerais plus bas ).
Du côter de monsieur... la réaction fut simple : 《J'appelle ma mère.》
Je me suis demandée clairement a ce moment là pourquoi je ne prenais pas directement l'avion pour un autre pays, permettre a ce bébé de vivre en paix, et loin de tous. Mais enfin, j'ai pensé à ce que je ferait perdre à cet enfant d'entrée, et surtout au droit du père dans cette prise de décision. Car, je ne suis pas non plus complètement dénuée de morale.
Après cet appel, et même, après qu'il ai vu sa propre mère et discuté avec. Celle-ci ne manque pas non plus de lui préciser la difficulte d'élever un enfant seul, et de le convaincre apparmeent que jamais cet enfant ne serait pleinement heureux sans son père.
Oui, car il semble evident qu'il n'est certainement pas prêt à être père. Seulement ,prend-il sa tête dans ses mains, repétant en boucle que "c'est un cauchemar/ une catastrophe!". Me rapellant, comme si je n'avais aucune conscience de son ressentis, qu'il aurait rêvé de la vie parfaite, mariage, bébé, a 25 ans voire à 23 par souci de me faire plaisir mais certainement pas maintenant.
Bien sure, sa mère l'a aussi convaincu rapidement du fait que ce bébé n'était encore autre qu'une "cellule, sans coeur ni autre organes vitaux" ( ce qui est faux.. et bientot sera confirmépar une première échographie). Et donc ici, c est clair tout le monde est pour une IVG !
Et moi dans tout ca .... j'ai décidé de jouer la psy (ce qui coordonne d'ailleurs tout a fait avec les études poursuivies actuellement,).
Me voila seule de mon côté, qui tente de rassurer tout le monde avec aplond ( et sans larmes s'il vous plait ), rester positive tout en énoncant, dès que je peux en placer une, les solutions envisageable pour l'education de cet enfant aussi bien sur le plan materiel qu'affectif. Mais egalement, tout ce qu'ils nous apporterait en terme d'amour.
Pour bien evidemment "mon désirs personnel" de garder cet enfant... Mais pas que !
Par conviction, que l'IVG ne devrait être utilisée que dans des cas exceptionnels, et certainement pas pour moi. Quand on ne veux pas d'enfants, on se protège. Or. ayant des soucis de santé depuis longtemps je n'etait jamais tombée enceinte auparavant d'un ovule viable.
Mais mon copain et moi utilision la methode " retrait" ou " calendrier" j'etais donc parfaitement consciente des risques et lui de même.
Je ne me suis d ailleurs pas gardée à plusieurs reprise de lui rappeller que sperme + ovule (meme en dehors des dates d ovulation prevues) = bébé et qu'il fallait se méfier.
*Je devait d ailleurs me faire poser un sterilet.. échec de la premiere pose, (d ou le test de grossesse avant de réitérer) Je dirais que le destin à fait que .... je ne me ferais pas poser ce sterilet avant un long moment finalement )
Mon histoire est longue mais je continue, tout de meme, ceux qui me lirons jusqu au bout aurons bien du courage. Mais peut-etre pourriez vous y trouver intérêt.
J'en suis desormais à un point, ou j'ai tellement entendu de critiques, de conseil et de discours laconiques pro-IVG que je crois bien m'être enfermée dans une bulle... où me faire changer d avis serait très très compliqué.
Je précise avoir roujours desiré un enfant. Le 1 er aux alentours de 20 à 23 ans.
Étant donner ma relation familliale absolument à ch***. Devenir maman jeune me parait être une evidence. Ainsi donner la chance d un mieux pour enfant, qui serait le mien, mais egalement partager tout l'amour refoulé que je stock depuis de nombreuses années.
Pour ca je penses avoir dejà commencé a organiser ma vie depuis mes 16 ans, soit pas de faute de parcours dans les études, plusieurs boulots dont 1 CDI cumulé avec d autres job, en début d'année, et actuellement un CDD à plein temps en parallèle de mes etudes.
Tout ca avec la conviction que mettre de l'argent de côter et me construire en tans qu'adulte me permettrait d'avoir ma vie de rêve et la consécration d'une famille, d'ici quelques années.
Et me voila à 18 ans presque 19, devant cette nouvelle qui ne m'effraie pas plus qu'elle ne me rend heureuse. Au point que je dois a présent cacher ma joie, en dehors des bureaux médicaux, du laboratoire et des têtes à tete avec mes meilleurs amis.
Convaincue que mon choix et le bon .. j'attendrais que les autres s'y adaptent et s'y fasse... ou s'en aillent. Je suis contrainte d'agir ainsi, malheureusement. Car, je crois qu'il est indispenssable, si j'ai cet enfant que je le protège de ceux qui lui veulent du mal, bien qu'il reste 9 mois et plus encore pour que ma mère ou mon copain changent d'avis et de pts de vue et décident d'être au moins présent dans la vie de cet enfant. Je décide de leur laisser le temps, sait-on jamais. Bien que je ne les oblige en rien a m'aider.
...
Il y a quelques jours, sous l influence de sa mère ( again ) mon copain me demandais de signer un papier qui apparement le destituait de sa fonction de père. Autrement dit, il irait voir un juge avec un papier stipulant qu'il n est pas obligé de reconnaitre l'enfant bien qu'il sache que c est le siens, accord commun. En contrepartie je m'engagerais a ne pas demandé de test de paternité pour toute demande de fillialion ou de pension alimentaire jusqu'au 18 ans de l'enfant. Sachant qu'à ce moment là ( il n y a pas réfléchis ) l'enfant peut très bien demander lui même une test pour connaitre son père, je n'y pourrait rien.
Toujours dans le doute, mon copain decidait de ne pas mettre fin à notre relation de couple. Il souhaitait essayer de continuer a faire ensemble notre biut de chemin " comme si de rien etait". Ainsi, voir si d ici 9 mois il se sentais prêt à accepter l'idée d'être père ou si bien au contraire, il s'en sentais encore incapable la grossesse menait à terme. Mais encore, si il parviendrait à rester a mes côter. (meme si j'ai un bébé à charge) à condition que tout se passe bien.
Sinon, si trop difficile pour lui, partir pour de bon et ne jamais revenir.
Moi... bonne poire ( sans signer de contrat pour le moment ) j'étais prete a accepter la requête.
Le deal dura environ 24 heure... juste avant que ma mere ne soit mise au courant et lui fasse part de son pts de vue, a elle ( je l'imagine bien entendue, dans la plus grande des hypocrisie: voix douce, lui expliquant a quelle pts si il me laissait faire j'allais .......... sa vie, a lui et celle de l enfant en l air. Certainement car je ne suis qu'a ces teux qu'une adolescante instable émotionnellement et j'en passe car je n'ai eut de compte rendu de cet appel, mais je n'ai plus besoin de details concernant le pouvoir manipulateur de celle-ci).
Merci maman. Et c est comme ca, qu une heure après, suite a la pression de mon copain, de nouveau, pour une IVG, veint un moment de panique de ma part ( et puis de la fatigue car enceinte a 21H j ai plutot besoin de dormir que de me faire pourrir ) s'en suivie une crise de larme, et le départ de celui-ci passant la porte de mon appart sans mot dire.
Voilà, donc actuellement, je suis une jeune maman de 18 ans, qui décide qu'elle gardera cet enfant seule, face à l'opposition certaine de la "famille". Situation que j'accepte et a laquelle je crois, je m'etait plus ou moins préparé psychologiquement dès le départ.
Alors, entre deux lectures des textes de lois et prise de connaissance des démarches à faire rapidement pour sortir d'un monstueux guétapant d'enfant tout juste majeur. Soit: foyer fiscal des parents et secu de la mère que l'on m'impose depuis trop longtemps sans que je puisse rien y faire. Je m'attarde sur les forums à la recherche de temoignages, des mères celibataires, des jeunes de 18 a 20 ans ayant eut des enfants, tout un tas d'histoires. Non pour me convaincre que l'IVG n'est pas une option, mais pour me rassurer de la vie qui m'attend.
Une main sur mon ventre pour me rappeller la raison pour laquelle je ne baisserais pas les bras. Et, le regard rivé sur le mur d'en face, ou restent quelques photos de ma petite soeur, dont ma mère me refuse à présent la fréquentation. Pour finir, mon père dont la reaction me restera inconnue car nous ne nous parlions plus déjà avant et je doutes que cette histoire puisse y arrenger quoi que ce soit.
Je ne sait pas si il est bien judicieux d écrire toute mon histoire ici. Mais celle ci ( bien que ma vie n est jamais été un long fleuve tranquille ) me paraît encore bien compliquée. Et j'aimerais trouver un peu de soutiens, des conseils, des avis, pour ne pas avoir la boule au ventre pendant ces 9 mois entre le boulot, les cours, les papiers, et les rendez vous medicaux ( qui je l avoue vont peut etre devenir mon seul bonheur ). Oui, car, malgré tout, j'ai la chance d'avoir le soutiens du personnel de santé, médecin, sage femme ect. qui ( bien qu'ils ne soit à ma place ) pense tout naturellement qu'il est legitime que je garde cet enfant. Car, m'etant confier a eux plusieurs fois sur ma hantise de ne jamais concevoir. Il est evident a l'heure actuelle que je le desire, et j'ai les ressources necessaire ( je parle de ressource d'un pts de vue avant tout psychologique) et une maturité qui ne va cesser de prendre de l'importance d ici 9 mois. Sinon, je ne defendrais aucune de toutes mes convictions.
Pour certains, je conçoit que tout ça puisse paraitre n'être qu'un caprice. Peut-être penserez vous majoritairement que je c est immature de ne pas revenir sur mes décisions. D'autre peut être auront-ils d'autre remarques.
Je sais vouloir cet enfant depuis tellement longtemps ( pour vous passer d autre details de ma vie) j ai mes raisons.
Je ne me vois pas revenir sur ce choix. Mais je sais que la route est longue et que c'est un énorme engagement. Pas uniquement pour moi, je l'entend pour le petit aussi.
Mais dans quelques années pourra-t-il vraiment me reprocher de n'avoir peut-être pas de père, ou plus de père biologique. Sera-t-il malheureux de ne pas habiter dès le départ dans un 2 pièce plein sud avec vue mer.
Peux-t-on me blamer de penser que malgré mon age j'ai autent a lui offrir que si j'avais eut plis de 20 ans, et un Doctorat en poche.
Ce n'est pas moi qui décide d'être seule, mais les autres autour qui se destituent de toutes responssabilité, autent en tans que père qu'en tans que grand-mère ou famille tout court.
N'est ce pas normal que je veuille protéger cet enfant et finisse par me dire que je suis la seule a pouvoir le faire. Je suis dejà maman, au fond de moi aujourd'hui.
Et, même si je faisait une IVG on finirait par tous regretter de ne pas avoir assumer ce bébé... D'autant plus que je ne redeviendrai pas plus la petite fille de ma mère ( que j avais toute les raison de laisser de coter déjà avant ) que la femme idéale de mon copain ( que je haierais malgré tout l'amour que je lui voue pour l'heure ). Tout le monde le regretterait, finalement j en suis persuadée.
C'est comme si je l'aimais déjà, et je ne peux pas me résoudre a baisser les bras.
Pour moi ce n'est pas de cette manière qu'on assume ses actes, et je ne vois pas cet enfant comme un boulet.
Je voudrais que ce soit un cadeau, pour tout le monde. Et que les autres se rendent aussi compte même plus tard, de ce que représente un enfant dans une vie outre la contrainte.
Je ne peux pas être la seule à le penser.
Merci a ceux qui ont pu me lire jusqu'au bout. Je vous en suit très reconnaissante. Et j'espère que j'aurais des réponses.