Merci!!
J'ai utilisé l'homéopathie oui mais quand les contractions sont devenues trop douloureuses j'ai vomis tout ce que j'avais dans le ventre (petit déj du matin du 30 avril, homéopathie, eau, enfin tout....) Donc quand j'en avais le plus besoin je n'en ai pas bénéficié. (Après je serai incapable de dire si les granules ont eu un effet sur le reste du travail, j'ai accouché par les reins et c'était très douloureux). Le travail a duré 22 heures en tout. Après environ 7h de travail à la maison nous nous sommes rendus à la clinique car mon conjoint avait peur que j'accouche. Mes contractions ont en effet été très rapprochées dès le début, toutes les 5 min, puis à la fin toutes les 3 à 1 minute et se sont intensifiées. Là on m'a dit que je pouvais passer en salle de naissance et que j'étais favorable à l'accouchement. Rendu à dilatation 4 je n'en peux plus et je demande un bain. Entretemps j'avais utilisé toutes les positions imaginables et mon conjoint me procurait des massages et compresses chaudes sur le dos. La sf m'explique que vu mon projet de naissance il vaut mieux que j'attende d'être dilatée à 6 pour avoir une chance de tenir sans péridurale. Du coup bain à 6, les contractions sont plus supportables. Je sors je suis dilatée à 8. Je vais aux toilettes sans arrêt. Les contractions sont extrêmement fortes. Plusieurs heures après je suis toujours dilatée à 8, la sf me fait pousser pour accélérer le travail. (dans le pot). Minuit changement de sf. Le travail n'a pas avancé et les contractions sont horribles. On me propose de percer la poche des eaux malgré mon projet de naissance. A cause de mon épuisement et pour le bébé il faut que ça avance. J'accepte car je veux en finir au plus vite. Les contractions deviennent encore plus intenses. Là je n'en peux vraiment plus et je hurle comme un animal. Mais toujours pas plus dilatée. Je redemande un bain même si on me le déconseille (Ca ralentirait les contractions, mais de toute façon dans mon cas elles étaient inefficaces). Je prends le bain mais les contractions sont toujours aussi douloureuses et je dois sortir sans arrêt pour aller aux toilettes (désolée pour les détails). La sf m'avait indiqué que si ça ne marchait pas il faudrait me perfuser de l'ocytocine car il fallait vraiment que ça avance et que je ne m'épuise pas avant la poussée finale. Du coup je n'en peux plus je demande la péridurale après 17 heures de travail et toujours dilatée à 8, afin de supporter l'ocytocine et éviter la péridurale car je sens que je suis à bout, presque au bord de l'évanouissement en fait. On me dit que peut-être mon utérus est fatigué et/ou bébé peine à trouver l'entrée pour descendre dans le bassin. Après la péri ça va mieux mais les contractions peinent toujours à être efficaces, pourtant je les accompagne car je les sens quand même très bien. Finalement le travail reprend (Pas de regret me dit la sf il fallait vraiment prendre la péri dans mon cas), puis arrive la poussée. On me met d'abord sur le côté une jambe en l'air mais j'ai du mal à supporter la position et je ne pousse pas assez. En plus mon asthme m'empêche d'avoir des expirations assez longues. Du coup sur le dos jambes dans les étriers mais on me fait basculer le bassin en même temps, ce qui a sans doute aidé bébé et maman. Je sens tout, j'ai vraiment pas l'impression d'être sous péri, c'est super douloureux mais je suis les voix de mon homme et de ma sf qui me poussent toujours plus. Je ressens la brûlure qui me donne envie de pousser comme une folle mais la sf me dit d'attendre les contractions sinon je vais flinguer mon périnée. J'arrive à me calmer et à suivre ses indications. Finalement le bébé arrive, on me dit de l'attraper, je le pose sur mon ventre et en 5 secondes il rampe jusqu'à mon cou en 3 poussées. Je suis super étonnée et super heureuse qu'il soit si tonique, c'est un moment génial, je lui caresse les cheveux comme je ne peux pas encore trop l'admirer mais je trouve déjà qu'elle est trop belle. La sf me dit que je n'ai qu'une petite déchirure et me recoud. Je sens que j'ai mal dans l'entre-jambe, au début on me dit que c'est normal mais la sf remarque que j'ai un caillot. Elle pense que ce n'est pas grave mais revérifie 15 minutes plus tard, le caillot était plus gros qu'un œuf avec d'autres autour: j'avais un beau thrombus. Du coup on appelle le médecin de garde, qui pense qu'il faut m'opérer tout de suite. Le bébé continue le peau à peau avec papa et on interromp sa tétée. Il commence à me percer le caillot, me mettre une gouttière et des compresses dans le vagin, puis me recoud. Mais la péri ne faisait déjà quasiment plus effet ce qui fait que j'ai bien douillé les 15 premières minutes avant que l'anesthésiste vienne me remettre une dose. On me pose une sonde aussi. Je suis restée en observation jusqu'à 6H du matin, donc grosse journée entre le 30 avril 5H et le 1er mai 6H, carrément déshydratée en plus! Du coup je suis bien déchirée je pense (alors qu'à la base j'étais contente d'avoir seulement une petite déchirure), j'ai des fils de partout quasi jusqu'à l'anus, pourtant j'avais évité l'épiso comme je le souhaitais, enfin bref.... Je suis restée 2 jours sondée puis on m'a retiré la gouttière , puis la sonde et les compresses. Mais la sf qui me suit à domicile a regardé et apparemment ça n'a pas été très bien recousu. J'ai un morceau de chair entre le vagin et l'anus. (moi je pensais que c'était dû à mon thrombus vu toutes les choses bizarre que je sens en faisant ma toilette)

Maintenant que j'y pense le médecin qui m'a opéré avait pas l'air trop heureux car j'avais un "périnée friable" et apparemment la déchirure n'était pas facile à recoudre donc difficile de savoir si il aurait pu faire mieux.....
Voilà donc l'heureux récit de mon accouchement!

Mais bon au moins ma puce se porte très bien et j'ai évité la césa en prenant la péri donc pas de regret.... (Quand je vois l'énergie qu'il m'a fallu pour pousser! En plus la sf m'a dit que j'avais eu une phase finale qui ressemblait à une femme sans péri, ce qui était bien car je pouvais accompagner les contractions. C'est vrai qu'à la fin on m'a dit que je pourrais pas marcher pendant 2 heures alors que je pouvais bouger mes jambes sans problème et que j'avais l'impression que j'aurai pu gambader....)