Leixia: oooh non pas une césa, quelle horreur!! J'espère vraiment que ton bébé va se retourner
Mais affirme ton point de vue, des accouchements naturels et en siège, j'en connais, dans le passé comme aujourd'hui, et ça s'est bien passé!
Ces femmes ont fait sans péri, et ont eu un bel accouchement, même avec un bébé en siège.
Après, dans ce cas, c'est la radio qui dit si ça passe ou pas avec un bébé en siège.
S'il y reste, j'espère de tout mon coeur qu'il va passer, c'est tellement beau l'accouchement naturel, ce qu'on peut souhaiter de mieux
Pour la pds, aie, ça ne devait pas être agréable
Moi ça sort toujours généreusement, du coup on me dit "aaah ça coule, ça coule".
C'est comme le lait, j'ai un gros débit!
Dans les dons du sang, ils m'appréciaient, c'était efficace
Audrey: ah tu vois ça vient pour toi aussi, tu me comprends mieux quand je parle de l'envie d'accoucher
C'est sans doute parce qu'on a 3 semaines d'écart (ou quasi, 20 jours) et du coup je vis avant toi les différentes étapes!
C'est cool si tu as tout fini, moi disons que j'ai fini ce que je pouvais, comme les travaux c'est pas moi, blocage. La valise est faite, ce qui me paraît rigoureusement inutile, voire risible vu le peu d'évolution de la situation mais bon, sait-on jamais, si un pur miracle se produit...
De mon côté J-13, c'est la phase désespoir qui commence, juste l'impression d'être d'une bombe avec compte à rebours.
C'est horrible, j'angoisse beaucoup et je n'arrive pas à me raisonner.
Si on me garantissait que je vais accoucher naturellement et que le travail se déclenchera par lui même, même si c'est le jour J, ok.
Mon pb n'est pas là, c'est plutôt que plus je me rapproche de mon terme sans évolution du col (comment pourrait-il bouger, j'ai pas de contractions...), plus ça rend probable la surenchère médicale, tout ce que je déteste et je rejette du fond du coeur, qui peuple mes cauchemars: déjà les fameux rdv post terme, triturée, malmenée, où on te fout un tuyau pour aller regarder la poche des eaux (si, si j'ai appris ça et depuis j'ai très peur), ensuite et surtout le couperet, qui dans mon cas devrait tomber à J+5 (j'ai appris ça hier par une sf qui connaît cet hôpital, je lui avais téléphoné car questions): le déclenchement;
Plus je lis, plus je me rappelle de récits catastrophiques dans mon entourage. Pour un unique déclenchement bien vécu et rapide, j'en connais au moins 10 pour qui ça a été le cauchemar de leur vie et que tout s'est mal terminé: instruments, césa, hémorragie, péri ratée qui fait des effets secondaires énormes et des durées à faire pleurer à chaudes larmes, en tout les cas plus de 24h et jusqu'à... 5 jours.
Voilà, comme déjà à la base j'ai pas du tout confiance dans la maternité où je vais, qui est aux antipodes de ma conception des choses, le tout sécuritaire, en niveau 3 et avec des listes infinies de protocoles... 5200 accouchements, comment veux-tu la moindre humanité? C'est de la production industrielle à ce stade là, ils s'en foutent de toi en particulier, tu n'es qu'un numéro de dossier vite vu et vite oublié.
Je n'ai pas eu le choix géographiquement, et maintenant je flippe d'aller là bas.
Ca ne devrait pas être possible d'engendrer des "monstres" médicaux avec ce nombre d'accouchements, ça réduit tout à une simple quantité, forcément au détriment de la qualité.
C'est plus les poules en batterie, mais les accouchements. Rien à dire côté hygiène et locaux, c'est maniaquement contrôlé vu la taille du bazar.
Non, mais du côté humain là oui, y a de quoi avoir peur.
On est loin du petit centre de naissance où ma mère a accouché, où les sf pouvaient connaître les prénoms.
Là ça va être quoi: le numéro 40365 c'est au fond à gauche! Bon 2ème enfant, pas de complications, autrement dit vous n'êtes pas intéressante du tout, au revoir!
Bref, je cogite, je suis à fond là dedans, et dans mes crises de découragement où je me dis: "pu`` mais je fais tout, les tisanes, une heure de marche par jour, l'homéo, le ballon et tout ça pour rien, pour une ou deux petites contractions par jour, qui ne sont même pas douloureuses...".
SI encore j'avais plein de contractions, de signes que mon col bouge, au moins ça. Je ne dis pas accoucher dans la journée, non, mais au moins sentir que les choses évoluent dans le bon sens, être un peu encouragée...
J'ai pas eu d'examens depuis longtemps, donc aucune idée d'où en est mon col, même si je n'ai aucune illusion à ce sujet. J'ai un rdv le 30. Théoriquement avec décollement des membranes (ce qui me rassurerait beaucoup car pour mon fils ça a été la formule magique qui m'a évité le déclenchement à très peu de jours près), mais j'ai appris par la sf qu'il fallait pour ça que mon col soit ouvert, or rien ne me dit qu'il l'est, la dernière fois à 36sa, elle n'a même pas pu y toucher, la gynéco...
Bref j'attends plus que tout ce rdv, celui de la dernière chance. Si pas de décollement possible ou qu'il ne fonctionne pas, je sais que je vais tout droit vers le post terme et son cortège d'horreurs dont je parlais plus haut.
En tout cas, si rien ne se passe, j'irai le jour du terme, mais après ils peuvent se brosser, je reviendrai quand j'aurai des contractions, hors de question de venir à leurs rdv post terme, comme si c'était pas déjà assez de souffrir de toute cette attente, se faire tripoter tous les jours pour des prunes, non merci!
J'appliquerai mon propre protocole, c'est à dire.... rien! Soit il se décide par lui même, soit tant pis pour lui. C'est cruel, mais j'ai trop peur du déclenchement pour y aller de mon plein gré.
Je ferai exprès de me goinfrer et de leur dire que je l'ai fait, impossible de faire leurs manoeuvres à jeûne, dommage! Et au besoin, je ferai comme quand j'avais 18 ans: "papier, crayon s'il vous plaît" et je me casse. Tout simplement.
Comment faisaient les femmes avant l'invention de tous ces trucs compliqués et risqués? Elles restaient chez elles, et elles attendaient qu'il sorte ce bébé. C'était quand même beaucoup plus simple et moins douloureux.
Tout ça pour des risques qui ne doivent pas excéder 1% c'est un peu fort de café.
Biz à toutes, désolé pour le pessimisme, mais là incapable de penser à autre chose.
)je suis très vite prise en charge par plusieurs personnes qui commencent à s'affoler autour de moi, je ne comprends pas trop pourquoi sur le coup, je vois qu'elles ne veulent pas m'inquiéter mais que ça ne va pas, cette fois son petit cœur se met à battre beaucoup trop lentement, la c'est une armée de personnel medical qui me prépare et on fonce en salle de césarienne, je dois quitter mon homme ( c'est le plus dur à mes yeux) et on m'installe. Je sens que la césarienne est compliquée, lorsque j'entends les premiers petits cris de Gabrielle, je demande à l'avoir contre moi quelques instants mais on m'explique que c'est un tout petit bébé, qu'elle doit être très vite prise en charge par un pédiatre... Bref je l'ai vu 10 min plus tard, toujours rapidement parce qu'il fait froid dans la pièce. Ensuite comme pour mon premier, salle de réveil, ( étant très en forme, les deux heures les plus longues de toute ma vie!) et j'ai enfin pu revoir ma puce et on homme dans la chambre, Gabrielle était sous monitoring pour être sur que son cœur s'était calmé et ne faisait pas le yoyo, aux premières pleurs j'ai râlé et demandé à l'avoir contre moi et pouvoir la mettre au sein, à partir de la, j'ai tout oublié mes rêves d'accouchement par voix basse ( mon corps n'est pas près à céder visiblement puisque j'ai deux accouchement identiques, des contractions très violentes pour le bébé mais le travail ne démarre pas), Gabrielle est née en souffrance tout ce qui m'importait était de la réconforter et c'est ce que je m'applique à faire depuis, elle ne me quitte pas beaucoup même pour dormir, l'allaitement se passe super bien (petit conseil crème + coque ça fait des miracles si vous avez des crevasses) et clément est super attentif. 
