Désirer accoucher sans péridurale

[kirah]

Bonjour à toutes voilà mon récit, sans péridurale. Dans la baignoire avec juste une sage-femme est mon homme à mes côtés.

Donc pour commencer,

samedi 29 juin: perte du bouchon muqueux, je ne m'inquiète pas pour avoir lui que ce n'est pas un signe annonciateur d'un accouchement proche.

mardi 2 juillet:
8h: perte des eaux le matin en sortant du lit, la je stresse un peu plus. sur le moment je me demandais si c'était bien ça. Mais vu comment ça continuait de couler... J'appelle mon homme à son travail pour le lui dire. Puis j'appelle la permanence des sages-femmes de l’hôpital pour prévenir de mon arrivée pour un contrôle. On me dit de prendre mes affaires, car une fois les eaux perdues on ne me laisse pas rentrer chez moi.

10h: Arrivée à l’hôpital mon homme me rejoint la-bas, oui j'ai conduit pour aller vu que je me sentais bien. Une sage-femme me prend en charge et m'installe avec le monitoring pour voir ce qu'il en est. Je n'ai pas encore vraiment de contraction.
Elle m'explique que si bébé sort le 2 elle sera considérée comme prématurée, tandis que le 3 c'est considéré comme à terme.

11h on m'installe dans une chambre et mon homme retourne au boulot, car il n'y a pas encore lieux de s'affoler.

L'après-midi une amie vient me tenir compagnie à l'hôpital et marche pas mal pour tenter de pousser le travail à se faire, car les médecins veulent provoquer, mais moi je voulais attendre que nature se fasse, pour ça j'avais une sf super qui m'a suivie dans tous mes choix.

14h je commence a avoir des contractions indolores toutes les 15min environ et ce jusqu'en soirée.

Après son boulot mon homme me rejoint on fait plein d'escalier pour tenter de motiver la demoiselle à sortir, mais rien n'y fait.

22h contractions douloureuses toutes les 4min. On installe un matelas dans ma chambre pour mon chéri. Lui dort bien, mais moi bah autant dire que j'ai passé une nuit épouvantable et qu'au matin hé bien je n'avais toujours pas accouché.

3 juillet
8h les médecins veulent provoquer, car 24h après la perte des eaux ils ne veulent plus attendre. Ma sage-femme m'examine et dit que je suis dilatée à 2 et qu'elle peut sentir sa tête. De quoi retenir encore un peu les toubibs. Elle me donne un Jogurts avec de l'huile de ricin pour aider le travail à se faire.

13h30 je passe en salle d'accouchement on m'installe dans ma baignoire avec le monitoring. Les contractions deviennent de plus en plus douloureuses. Je sers fort la corde qui pend au dessus de la baignoire ou les doigts de mon homme. Ca devient dur je demandai qu'on me laisse mourir mon homme m’empêchait de mettre ma tête sous l'eau.

l'heure je l'ai pas: ma sage femme effectue un contrôle je suis dilatée à 8.
Je commence à pousser, puis elle me fait me mettre à quatre pattes. Elle est derrière moi et mon homme devant je le regarde il me donne la force de continuer je lui sers les doigts. Ma sage femme voit la tête qui arrive. A chaque contraction je pousse et ayant l'impression que je vais exploser. Je crie "ma fille pourquoi tu me fait souffrir, je t'aime moi".

Ma sage-femme me dit que je peux sentir sa tête je la touche je sens ses petits cheveux tous doux sous mes doigts, cela me redonne encore de la force. Contraction encore je me donne à fond je pousse tous ce que je peux.

Au bout d'un moment je sens que la tête est passée, la elle me dit de pousser plus gentillement, lorsque ma puce était presque dehors, ma sage-femme me dit que je peux venir la prendre et la passé entre mes jambes. Je la prends et la sort de l'eau puis l'appuie tout contre moi. (le plus beau moment de ma vie).

16h15 Kascendre est née

A genoux je n'étais pas bien à cause que ça appuyait sur mes pieds plein d’œdèmes, je demande si je peux m'asseoir, on m'aide à me mettre bien dans mon bain avec bébé tout contre moi. Elle donne le cordon à couper à mon homme. Je reste un moment comme ça bien et détendue avec ma fille dans mes bras.

Puis on me prend mon bébé afin que je sorte de l'eau la je tremblais de partout et tenais à peine sur mes jambes. On m'installe sur le lit pour m'ausculter. On me redonne ma fille dans mes bras elle est trop belle. J'ai quelque déchirures qu'il va falloir recoudre. Un chirurgien vient et commence son boulot, oulà trop mal je demande à mon homme de prendre notre fille, trop peur de l'écraser. On m'apporte du gaz hilarant. Ma fille est sortie nature, maintenant je me shoote au gaz je suis à bout et les aiguilles me font trop mal. Je me sens partir ma tête tourne ma je fixe mon homme et ma fille.

Une fois cette torture finie mon homme va pour peser, mesurer et habiller la petite je reste allongée le temps de récupéré un peu.

A son retour, il est temps de retourner dans ma chambre je tiens pas trop sur mes jambes on me propose une chaise roulante, mais je refuse. Je veux assumer jusqu'au bout et marche appuyée sur mon chéri, mais me rends en chambre comme une grande.

A savoir que lorsque nous auront bébé 2, je souhaite revivre le même schéma.