Re: Expulsion de l'embryon : combien de temps ?
Posté : 15 janv. 2020, 00:27
Bonjour orchidée !
Merci de ton témoignage ! Ayant eu un curetage et toutes les peurs que tu mentionnes, je pense avec le recul que si ça arrivait de nouveau je ferai différemment, et sans doute dans le sens que tu dis, car j'ai appris qu'il faut laisser le temps au temps. "La nature est bien faite" comme on dit.
En revanche je trouve ton ton dangereux : tu ne sais pas qui te lit et ce qu'elles traversent, tu ne connais ni leur parcours de santé ni leur histoire psychologique, tu n'es pas spécialiste de la santé, tu ne cites aucune source prouvant qu'il n'y a JAMAIS de risque (tout simplement parce qu'il y a TOUJOURS un risque, même minime). Faire de son propre cas une généralité qu'on veut imposer aux autres me dérange tout autant que la manipulation par le corps médical.
Les médecins ont tendance à trop intervenir et à vouloir faire passer leurs patients (et surtout leurs patientes) pour des ignares, et se croire eux-mêmes tout puissants. Mais c'est aussi parce qu'ils ont vu plein de cas simples se compliquer, ou plein de cas compliqués devenir désespérés qu'ils préfèrent parfois "prévenir que guérir" (et éviter les procès, car on ne leur pardonne rien).
Partager ton expérience pour dire qu'une fin dans le respect de notre nature existe est un très beau geste, généreux, mais je t'invite à ne pas faire croire à toutes que c'est une vérité absolue, ni que c'est ce qu'il FAUT toutes faire. Dans ton envie de convaincre, tu peux provoquer chez des femmes qui ont choisi des solutions que tu as rejeté un sentiment de mal être suite à ton témoignage, on peut facilement culpabiliser, avoir du ressentiment, se juger comme faible d'avoir cédé aux sirènes de la facilité médicale, ou diaboliser des pratiques qui peuvent pourtant correspondre à des besoins (physiques ou psychologiques).
On est fragiles dans ces moments là, et nous n'avons pas toutes ni les mêmes envies, ni les mêmes besoins, ni la même philosophie que toi. Encore une fois, sur le fond je suis entièrement d'accord avec toi, je te parle surtout de la forme et du fait de prévenir des possibilités qui s'offrent à chacune et de l'intrusion très grande de la médecine, tout en respectant les choix et la sensibilité de chacune.
Je te souhaite tout le meilleur pour la suite, et te remercie encore de ton témoignage qui m'a beaucoup parlé sur le fond.
Amicalement.
Merci de ton témoignage ! Ayant eu un curetage et toutes les peurs que tu mentionnes, je pense avec le recul que si ça arrivait de nouveau je ferai différemment, et sans doute dans le sens que tu dis, car j'ai appris qu'il faut laisser le temps au temps. "La nature est bien faite" comme on dit.
En revanche je trouve ton ton dangereux : tu ne sais pas qui te lit et ce qu'elles traversent, tu ne connais ni leur parcours de santé ni leur histoire psychologique, tu n'es pas spécialiste de la santé, tu ne cites aucune source prouvant qu'il n'y a JAMAIS de risque (tout simplement parce qu'il y a TOUJOURS un risque, même minime). Faire de son propre cas une généralité qu'on veut imposer aux autres me dérange tout autant que la manipulation par le corps médical.
Les médecins ont tendance à trop intervenir et à vouloir faire passer leurs patients (et surtout leurs patientes) pour des ignares, et se croire eux-mêmes tout puissants. Mais c'est aussi parce qu'ils ont vu plein de cas simples se compliquer, ou plein de cas compliqués devenir désespérés qu'ils préfèrent parfois "prévenir que guérir" (et éviter les procès, car on ne leur pardonne rien).
Partager ton expérience pour dire qu'une fin dans le respect de notre nature existe est un très beau geste, généreux, mais je t'invite à ne pas faire croire à toutes que c'est une vérité absolue, ni que c'est ce qu'il FAUT toutes faire. Dans ton envie de convaincre, tu peux provoquer chez des femmes qui ont choisi des solutions que tu as rejeté un sentiment de mal être suite à ton témoignage, on peut facilement culpabiliser, avoir du ressentiment, se juger comme faible d'avoir cédé aux sirènes de la facilité médicale, ou diaboliser des pratiques qui peuvent pourtant correspondre à des besoins (physiques ou psychologiques).
On est fragiles dans ces moments là, et nous n'avons pas toutes ni les mêmes envies, ni les mêmes besoins, ni la même philosophie que toi. Encore une fois, sur le fond je suis entièrement d'accord avec toi, je te parle surtout de la forme et du fait de prévenir des possibilités qui s'offrent à chacune et de l'intrusion très grande de la médecine, tout en respectant les choix et la sensibilité de chacune.
Je te souhaite tout le meilleur pour la suite, et te remercie encore de ton témoignage qui m'a beaucoup parlé sur le fond.
Amicalement.
