Humeur du soir bonsoir

[Emilie33170]

L'envie de bébé 

Qui pourrait croire qu'avec 4 enfants à la maison on veuille un autre de plus. Il est certain que c'est beaucoup de boulot, beaucoup de prises de tête et de stress.

J'aime mes beaux enfants, mais je ne pourrais expliquer cette sensation que je ressens. Cette envie inconditionnelle que de devenir une vraie maman à mon tour. On se dit pourquoi les autres et pas nous? Pourquoi nous aussi ne nous pourrions pas ressentir ce sentiment d'appartenance éternel et d'un amour éternel. On a beau aimé du plus profond de son cœur, porter un enfant à soit doit être un sentiment bien différent n'enlèvent pas pour autant l'authenticité de nos autres sentiments.
C'est un besoin qui nous obsède lorsqu'il nous est possible d'y accéder. C'est une envie, un désir incontrôlable. On s'imagine, on se surprend à rêver que ça nous arrive, à nous aussi et pas qu'aux autres. Cela procure une telle joie. On s'imagine l'annoncer à nos proches, la joie que cela peut procurer aux autres mais surtout à soi même. 

Quelle déception à chaque début de cycle. Notre gros moins est la durant 5 jours de déception, de tristesse et de questionnements: cela m'arrivera-t-il? Ai-je un problème? Pourrais-je moi aussi porter un enfant bientôt?
Puis on repart de plus belle dans un nouveau cycle, avec notre motivation, notre envie toujours là et indestructible. On recommence à rêver mais on se dit pas trop pour atténuée la déception précédente, pour ne pas se porter le mauvais œil. On prend des résolutions pour mettre toutes les chances de son côté. Est-ce le bon cycle? Est-ce le moment venu? On espère toujours que cette fois-ci est la bonne.

Les fêtes approchent, et je ne peux m'empêcher de penser que ce coup ci est la bonne. Je ne peux m'empêcher de rêver au moment où je pourrais leur annoncer cette merveilleuse nouvelle autour du bon dîner préparer pour les fêtes. Profiter de la soirée en rêvant à l'avenir avec un sourire sur tous les visages, laissant éclaté notre joie et notre bonheur de l'instant présent et à venir.

Puis on se remet à douter. On veut y croire mais d'un autre côté on ne peut s'empêcher de se dire que ça ne sera pas encore cette fois la, que ça serait trop beau. Pourquoi notre vœux se réaliserait maintenant et pas plus tard? Pourquoi aurions nous se bonheur la maintenant alors que pleins de mauvaises choses se passent autour de nous depuis un moment. Mais cela fait tellement de bien de penser au meilleur, à ce qui nous fait du bien et surtout ce dont on a envi du plus profond de notre cœur. C'est tellement indescriptible comme sensation qui relève plus d'un besoin que d'une sensation. 

On veut être maman. On veut vivre cette chose fantastique que de donner la vie. C'est sur ce n'est pas que de la joie tout le temps. Mais quelle chose de la vie apporte de la joie à temps plein. La vie est ainsi: bonheur, joie, peine et douleur. Pourtant il est naturel pour nous, notre corps de porter un enfant, de sentir se petit être grandir en nous, qu'on aime déjà plus que tout et pour qui nous sommes prêt à tout déjà avant même de l'avoir vu... Pour la part, avant même de l'avoir en moi... C'est en cela qu'il s'agit d'un sentiment étrange car comment pouvons nous ressentir cela pour un être n'étant pas encore la, n'existant pas encore. La conception d'un individu ne commence-t-elle donc pas dans l'esprit de ses parents à venir? Surtout dans celui de sa maman qui l'attend, qui y pense à chaque instant qui passe en attendant ce beau plus dont elle rêve. 

On peut voir à quel point l'envi d'un enfant peut rendre étrange des personnes: il suffit de lire tout ceci... J'ai l'impression que cette envie me ronge. Non pas en mal, mais que je peux la ressentir dans tout mon être, dans chaque parcelle de mon corps. Cela procure des sensations partout. Mais cela reste indéfinissable et indescriptible pourtant. Seulement des ressentis sur lesquels on essaye d'apporter des mots. Peut-être une façon d'une fois encore de penser à cette être que l'on désire...

À quand la fin de toute cette divagation pour enfin vivre cela en vrai?... Je crois qu'on ne peut pas et ne pourra jamais définir ce sentiment que de vouloir être maman. Il est bien trop grand comparer à ce qu'on ressent d'habitude, aux sentiments quotidien. Il ressurgi n'importe quand. Il suffit de faire un petit quelque chose et hop, ce sentiment revient à la charge par le biais de rêverie, d'imagination. C'est si fort. Est-ce un tord? N'est-il pas bon de vouloir à ce point un enfant?

Nous sommes faites pour ça. Nous sommes faites pour devenir mère et partager cela avec les nôtres. Cela arrive pas accident pour certaine, rapidement pour d'autre, plus longuement malgré les envies encore pour d'autres...mais cela arrive bien. Cela m'arrivera-t-il? Mais quand???

On voit comme le fait d'y penser amène tant de choses à dire. Il n'y a même pas besoin de réfléchir des heures, seulement suivre son cœur et sa tête. Étant donné qu'il s'agit d'une envie, d'un désir si fort, tout mon corps ressent cela et l'exprime sans réfléchir. 

J'ai 4 beaux enfants qui ne sont pas de mon sang pourtant je les aime mais je veux vivre ce qu'est ce lien de sang. Et puis .... c'est un désir de vouloir devenir mère pour ma part. Ce n'est pas pour rien que je suis belle-mère de 4 enfants que j'assume au quotidien. Mais sans cela, l'envie est là. Ils ne font que renforcer mon envie d'accroître notre famille je pense. Je les aime, ils m'aiment et je veux aimer notre cinquième à venir. Je veux penser à l'avenir agrandit. Je veux vivre ces neuf mois de grossesse comme tout à chacune, je veux donner la vie moi aussi....