mamanges et fc c'est différent!on ne peut pas comparer!

[Cobayette]

Bonsoir Agat-Rose, je n'ai jamais eu de FC précoce mais ton récit est poignant et ce qui me glace le sang, c'est la réaction ahurissante de ton compagnon, froid et insensible à ta douleur. Tu es toujours avec lui ?
Les conditions de ta FC sont vraiment traumatisantes déjà par la vue de tout ce sang, tes contractions ,..mais surtout par ce manque de soutien, ce manque d'Amour de ton ami !! je suis trop choquée là..tu as dû te débrouiller seule ? pas d'autre famille pour t'accompagner à l'Hôpital ?

Pour reparler de la grossesse, on sait que jusqu' a 12 SG (même si les FC tardives existent mais ça c'est encore autre chose), une FC est tout a fait possible. Pendant ce laps de temps, on croise les doigts, on espère, on se projète un petit peu mais il faut absolument avoir du recul, rester prudente pour ne pas s'effondrer et se préserver.
Perso, quand je serais de nouveau enceinte et si malheureusement je fais une FC durant ce délai, je serais évidement déçue mais sans plus car c'est que mon corps aura détecté une anomalie...et y aura plus qu'à recommencer
Je ne sais pas si avec le recul que tu as acquis depuis ta FC tu partages ma vision des choses, mais pour moi, je trouve que c'est la meilleure solution pour se protéger et limiter au maximum sa souffrance.
Suite à ma 1ere FC, je m'était blindé lors de ma 2ème grossesse , au cas où...C'est sûr que je ne peux pas dire que j'ai apprécié pleinement mes 15 premières semaines (et ça c'est le revers de la médaille) mais comme malheureusement j'ai encore fait une FC, ben je peux te dire que ça m'a vachement aidée sur le plan psycho.
Il faut dire aussi que mon Fiançé a toujours été extrêment présent et disponible pour moi, ça aide beaucoup pour se reconstruire et aller de l'avant ..

[KassiaxX]

Moi je suis pas daccord car on resen dans les deux cas une grosse douleur on perd son enfant et qui soi feotus ou bebe cette enfant on le verra jamais malheuresement ...

[louhanne81]

cobayette, non je n'ai pas lu ton post , mais tu consideres avoir fait des FC lorsque je considere personnellement que tu as accouche prematurement.Alors peut etre est ce du au fait que tu n'as pas accouche consciement vu ton historique medical je ne sais pas ou ton caractere. En tout cas, de ce que je comprend, ca n'a pas etait ton choix de ne pas accoucher naturellement, mais plutot un choix medical et peut etre que le fait de ne pas etre consciente a ce moment te fait plus penser a une FC qu'a un accouchement.Bcp de mamans qui ont eu une cesarienne sous AG ont du mal a faire le lien avec leur bebe, c'est peut etre la meme chose pour toi, en particulier avec tes jumeaux que tu n'as pas pu voir.
Je garde un merveilleux souvenir de mon accouchement, de mes loulous dans mes bras, de ces qq minutes avec mon fils me tenant le doigts, de ma poupette endormie.C'est incroyable de voir qu'ils sont si bien formes a ce stade, ma poupette avait meme des cheveux.
Je ne pense pas qu'il y ai une echelle de la douleur sur laquelle s'appuyer pour l'evaluer, je pense que tu es peut etre plus sereine que moi, peut etre que ton caractere t'aide a etre plus forte.
En tout cas, je te souhaite bcp de courage

[delphes59]

Re: IAC, IAD... On lâche rien. Nos ++ on les aura!! Déjà 4 +

Messagepar delphes59 » 14 Mai 2013 13:48
Bonjour à toutes,
voila mon parcours essai bébé de puis décembre 2007, 5 fausses couches vers 12 sa non expliqué
Une batterie d'examens caryotype, hystérographie, hystéroscopie, bilan de fertilité et tout est normal
Après ma dernière Fausse couche je suis finalement classé en infertilité secondaire car aucune grossesse naturelle depuis 18 mois
Je monte un dossier PMA
1er insemination en avril 2012 puis en mai , en novembre et finalement la bonne en décembre 2012
La dernière insémination fonctionne et la surprise : jattends des jumeaux
en cas d'IAC on a des controle echo plus fréquenr au début de grossesse et tout va bien
A l'écho des 12 semaines, on detecte des polymalformations chez un des bébés et
j'en suis à 24 sa, j'ai un de mes jumeaux qui est décéde in utéro il y a 3 semaines maintenant. On avait decouvert de multilpes malformations et son état était incompatible avec une survie post natale.
On a laissé faire la nature car il y avait trop de risque de perdre le deuxième bébé. Il s'est éteint paisiblement.
Son frère va bien et donner de sacré coup maintenant.
Le bébé décédé fera toujours parti de moi puisque je le porte jusqu'au bout et qu'il a vécu en moi pendant 4 mois.

[delphes59]

Je voulais ajouter qu'une fausse couche c'est très douloureux aussi au niveau psychologique
Bien c'est moins dur quand on a un curtage niveau physique
sur mes 5 fausses couches, jai eu 2 curetages mais les autres ca a été naturelle
la dernière fut la pire contractions de 17h a 4h du matin comme un accouchement

[Mariniety]

Bonjour a toutes.

Je voulais vous demander comment cela s était passe lors de vos accouchements pour vos conjoints??
Dans notre cas notre fils a réussi à être réanimé. Mais bien sur entre le moment ou il est né et le moment ou l on nous a dit qu il survivrait il s est passé un certain temps. Et vu dans quel état il était nous ne pensions pas qu il aurait été réanimé.
De mon côté, on m as donne un calmant par la perf que j avais déjà mais pour mon mari ca a été l horreur. Il a couru après le pédiatre voir ou il emmenait notre bébé et bien sur il n a pas eu le droit d aller dans la salle de réanimation. Il n a pas osé revenir dans la salle ou j étais car il m entendait hurler et il s est retrouvé à pleurer dans le couloir sans que personne ne s occupe de lui...

Notre fin est finalement heureuse mais c est vrai que je trouve ca moyen pour les papas... Comment ca s est passé pour vous?

[Bibine91]

Désolée pour ton vécue Delph..
Je n'ai jamais dit qu'une fausse couche n'était pas douloureux physiquement ceci dit (concernant ton dernier message).
Et je ne dis pas que tes fausses couches ne sont pas pénible à vivre et ne sont pas marquante... Seulement lorsque tu accoucheras de ton petit jumeau ange, et que tu le tiendras dans les bras (si tel est ton désir), que tu pourras caresser son visage et graver les traits de son visage à tout jamais dans ton esprit... Il prendra une place bien plus concrète dans ton coeur et ta mémoire pour le restant de tes jours. Tu verras la différence avec les fausses couches que tu as pu vivre, même si tu ne les oublieras pas bien évidemment, elles sont également des étapes éprouvantes de ta vie, mais c'est tout autre chose ! Encore une fois je suis sincèrement désolée pour ton bébé

Imagines, lorsque tu vis auprès de ton enfant que tu as mis au monde vivant, que tu pries pour sa survie. Tu le vois se battre, tu l'apprends par coeur (gestes, caractère, odeur, physique..), le garde contre toi à le couver d'amour et de protection.. Puis qu'il disparaît, et pour ma part elle est décédée dans mes bras... C'est juste insurmontable. C'est plus destructeur que n'importe quoi au monde.
Dans mon propre cas, je me suis battue pour ma fille alors qu'elle était encore dans mon ventre, d'une part pour la garder envers et contre tout (famille, amis), ensuite j'ai été hospitalisée pour MAP dès 27 SA, avec beaucoup d'examens (Ponction,amniocentèse etc) et de complications (travail qui se lançait tous les deux jours = perfusion, col ouvert à 3 et effacé, alitée car poche des eaux bombante dans le vagin prête à rompre, fissuration de la poche des eaux= sous antibiotique+ monitoring trois par jour+ Prise de sang deux par jour).. Evidemment, stressée, angoissée pour ma fille, dans l'incertitude... Pourtant l'on m'a assuré tout le long qu'elle était en parfaite santé, qu'elle s'en sortirait.. J'y ai cru, j'ai tenue dans le seule but de pouvoir la tenir contre moi en bonne santé. AU final j'ai développé une infection, ma fille ne supportait plus les contractions (trop affaiblit par tout ça) on m'a donc fait accoucher d'urgence par voie basse pour qu'elle puisse s'en sortir et finisse de grandir à l'abris de l'infection dans une couveuse. J'étais à 7 mois de grossesse. A sa naissance elle allait très mal, et malgré des corticoide et quand même 7 mois de grossesse, elle n'arrivait pas du tout à respirer seule.. On lui a découvert une malformation respiratoire.. Elle a été transférée a Necker et j'ai passé trois jours avec elle, à espérer, à la voir évoluer, vivre, et se battre (elle était exténuée par tous les examens qu'on lui faisait, par ses difficulté respiratoire) mais malgré tout , tout le reste de ses organes fonctionnaient comme il faut.. Elle avait de longue phase d'éveil, réagissait à mes caresses et mes mots... Elle avait un regard bleus très expressif. Elle pleurait, d'un pleur sans voix (sonde) lorsqu'elle en avait marre. AU bout de deux jours on m'a dit qu'ils ne pouvaient rien pour elle et que j'allais devoir lui dire adieu car aucune opération n'était encore au point pour son type de malformation respiratoire (trop rare) . Ils allaient baisser son aide en oxygène combiné à de la morphine pour la faire tomber dans une sorte de coma puis la débrancher pour la laisser rejoindre des anges. Alors que pourtant ma fille était là, vivante... Elle bougeait contre moi. Elle est finalement décédée de fatigué, d'épuisement même, d'elle même, le lendemainn en peau à peau contre moi. Ils n'ont rien fait pour l'aider, elle a commencé à partir, à manquer d'air, puis les battements du coeur ont diminué de rythme, sa saturation a dégringoler... Mais ils sont rester là les bras ballant à la regarder partir parce qu'il ne servait à rien de l'aider puisqu'elle était condamnée. Je l'ai regardé décédée contre moi... Ca a duré plus de 2h... 2h d'agonie pour elle et moi, à la sentir se refroidir contre moi... Je voyais la vie la quitter au fil des minutes, Elle ne bougeait plus, n'ouvrait plus les yeux malgré tous mes efforts pour la stimuler. A 4H20, son coeur à cesser pour de bon. Je les baignais, habillée... J'allais la voir à la morgue et j'ai du organiser ses funérailles alors que j'étais détruite, morte avec elle. Nous l'avons incinérée 10 jours après son décès. Elle aura bientôt deux ans, et deux ans après j'ai toujours aussi mal, comme au premier jour et je suis hantée par nos souvenirs, par son visage, son odeur... Surtout la nuit, je suis devenue quasiment insomniaque et je suis toujours dépressive avec des phases ou parfois je vais vraiment mal. Je suis constamment en train de jouer la comédie auprès de ma famille et ma fille, pour ne pas leur faire subir ma tristesse et mon deuil. Je fais tout pour épargner mon autre fille, ma merveille, la seule qui me fasse sourire sincérement et me donne une raison de survivre et me battre au mieux.

Maintenant c'est mon point de vue, et peut importe le nombre de témoignage de fausse couche publié ici par la suite. Même si je suis humaine, je suis désolée pour vous et je compati évidemment, ce n'est pas simple et c'est très difficile à vivre à sa façon. Mais je persiste, c'est différent... Incomparable avec le décès de son enfant. Il suffit de lire les témoignages de femmes ayant malheureusement vécues les deux cas.

Sur ce je ne posterai plus de message sur ce sujet que j'ai lancé il y'a un an et demi il me semble. Il continue à faire parler, et j'ai pu constater tout ce temps que la plupart, la bonne majorité, allait dans mon sens alors finalement je ne suis pas tant le monstre sans coeur pour lequel certaines voulaient me faire passer.

[delphes59]

Désolée pour ton vécue Delph..
Je n'ai jamais dit qu'une fausse couche n'était pas douloureux physiquement ceci dit (concernant ton dernier message).
Et je ne dis pas que tes fausses couches ne sont pas pénible à vivre et ne sont pas marquante... Seulement lorsque tu accoucheras de ton petit jumeau ange, et que tu le tiendras dans les bras (si tel est ton désir), que tu pourras caresser son visage et graver les traits de son visage à tout jamais dans ton esprit... Il prendra une place bien plus concrète dans ton coeur et ta mémoire pour le restant de tes jours. Tu verras la différence avec les fausses couches que tu as pu vivre, même si tu ne les oublieras pas bien évidemment, elles sont également des étapes éprouvantes de ta vie, mais c'est tout autre chose ! Encore une fois je suis sincèrement désolée pour ton bébé

Imagines, lorsque tu vis auprès de ton enfant que tu as mis au monde vivant, que tu pries pour sa survie. Tu le vois se battre, tu l'apprends par coeur (gestes, caractère, odeur, physique..), le garde contre toi à le couver d'amour et de protection.. Puis qu'il disparaît, et pour ma part elle est décédée dans mes bras... C'est juste insurmontable. C'est plus destructeur que n'importe quoi au monde.
Dans mon propre cas, je me suis battue pour ma fille alors qu'elle était encore dans mon ventre, d'une part pour la garder envers et contre tout (famille, amis), ensuite j'ai été hospitalisée pour MAP dès 27 SA, avec beaucoup d'examens (Ponction,amniocentèse etc) et de complications (travail qui se lançait tous les deux jours = perfusion, col ouvert à 3 et effacé, alitée car poche des eaux bombante dans le vagin prête à rompre, fissuration de la poche des eaux= sous antibiotique+ monitoring trois par jour+ Prise de sang deux par jour).. Evidemment, stressée, angoissée pour ma fille, dans l'incertitude... Pourtant l'on m'a assuré tout le long qu'elle était en parfaite santé, qu'elle s'en sortirait.. J'y ai cru, j'ai tenue dans le seule but de pouvoir la tenir contre moi en bonne santé. AU final j'ai développé une infection, ma fille ne supportait plus les contractions (trop affaiblit par tout ça) on m'a donc fait accoucher d'urgence par voie basse pour qu'elle puisse s'en sortir et finisse de grandir à l'abris de l'infection dans une couveuse. J'étais à 7 mois de grossesse. A sa naissance elle allait très mal, et malgré des corticoide et quand même 7 mois de grossesse, elle n'arrivait pas du tout à respirer seule.. On lui a découvert une malformation respiratoire.. Elle a été transférée a Necker et j'ai passé trois jours avec elle, à espérer, à la voir évoluer, vivre, et se battre (elle était exténuée par tous les examens qu'on lui faisait, par ses difficulté respiratoire) mais malgré tout , tout le reste de ses organes fonctionnaient comme il faut.. Elle avait de longue phase d'éveil, réagissait à mes caresses et mes mots... Elle avait un regard bleus très expressif. Elle pleurait, d'un pleur sans voix (sonde) lorsqu'elle en avait marre. AU bout de deux jours on m'a dit qu'ils ne pouvaient rien pour elle et que j'allais devoir lui dire adieu car aucune opération n'était encore au point pour son type de malformation respiratoire (trop rare) . Ils allaient baisser son aide en oxygène combiné à de la morphine pour la faire tomber dans une sorte de coma puis la débrancher pour la laisser rejoindre des anges. Alors que pourtant ma fille était là, vivante... Elle bougeait contre moi. Elle est finalement décédée de fatigué, d'épuisement même, d'elle même, le lendemainn en peau à peau contre moi. Ils n'ont rien fait pour l'aider, elle a commencé à partir, à manquer d'air, puis les battements du coeur ont diminué de rythme, sa saturation a dégringoler... Mais ils sont rester là les bras ballant à la regarder partir parce qu'il ne servait à rien de l'aider puisqu'elle était condamnée. Je l'ai regardé décédée contre moi... Ca a duré plus de 2h... 2h d'agonie pour elle et moi, à la sentir se refroidir contre moi... Je voyais la vie la quitter au fil des minutes, Elle ne bougeait plus, n'ouvrait plus les yeux malgré tous mes efforts pour la stimuler. A 4H20, son coeur à cesser pour de bon. Je les baignais, habillée... J'allais la voir à la morgue et j'ai du organiser ses funérailles alors que j'étais détruite, morte avec elle. Nous l'avons incinérée 10 jours après son décès. Elle aura bientôt deux ans, et deux ans après j'ai toujours aussi mal, comme au premier jour et je suis hantée par nos souvenirs, par son visage, son odeur... Surtout la nuit, je suis devenue quasiment insomniaque et je suis toujours dépressive avec des phases ou parfois je vais vraiment mal. Je suis constamment en train de jouer la comédie auprès de ma famille et ma fille, pour ne pas leur faire subir ma tristesse et mon deuil. Je fais tout pour épargner mon autre fille, ma merveille, la seule qui me fasse sourire sincérement et me donne une raison de survivre et me battre au mieux.

Maintenant c'est mon point de vue, et peut importe le nombre de témoignage de fausse couche publié ici par la suite. Même si je suis humaine, je suis désolée pour vous et je compati évidemment, ce n'est pas simple et c'est très difficile à vivre à sa façon. Mais je persiste, c'est différent... Incomparable avec le décès de son enfant. Il suffit de lire les témoignages de femmes ayant malheureusement vécues les deux cas.

Sur ce je ne posterai plus de message sur ce sujet que j'ai lancé il y'a un an et demi il me semble. Il continue à faire parler, et j'ai pu constater tout ce temps que la plupart, la bonne majorité, allait dans mon sens alors finalement je ne suis pas tant le monstre sans coeur pour lequel certaines voulaient me faire passer.

Je suis d'accord avec toi, la douleur n'est pas la même en cas de fausse couche, de mort in utéro et de mort post natal
C'est juste un ressenti vis à vis de mon vécu et du temps que ca a mis pour moi de pouvoir enfin être enceinte.
Mon ptit jumeau fera toujours parti de moi, il a été vivant en moi pendant 4 mois et il est encore en moi jusque l'accouchement.
Malheureusement je pense que je pourrais ni le voir, ni le toucher car d'après ma gyneco il va se momifier et s'inclure dans le placenta.
Je ne sais même pas si je pourrais le faire apparaître sur mon livret de famille et lui donner une existance car il est décedé avant les 22 semaines légales.
voila je suis de tout coeur avec toi et je te comprend

[Cobayette]

cobayette, non je n'ai pas lu ton post , mais tu consideres avoir fait des FC lorsque je considere personnellement que tu as accouche prematurement.Alors peut etre est ce du au fait que tu n'as pas accouche consciement vu ton historique medical je ne sais pas ou ton caractere. En tout cas, de ce que je comprend, ca n'a pas etait ton choix de ne pas accoucher naturellement, mais plutot un choix medical et peut etre que le fait de ne pas etre consciente a ce moment te fait plus penser a une FC qu'a un accouchement.Bcp de mamans qui ont eu une cesarienne sous AG ont du mal a faire le lien avec leur bebe, c'est peut etre la meme chose pour toi, en particulier avec tes jumeaux que tu n'as pas pu voir.Je garde un merveilleux souvenir de mon accouchement, de mes loulous dans mes bras, de ces qq minutes avec mon fils me tenant le doigts, de ma poupette endormie.C'est incroyable de voir qu'ils sont si bien formes a ce stade, ma poupette avait meme des cheveux.
Je ne pense pas qu'il y ai une echelle de la douleur sur laquelle s'appuyer pour l'evaluer, je pense que tu es peut etre plus sereine que moi, peut etre que ton caractere t'aide a etre plus forte.
En tout cas, je te souhaite bcp de courage

Coucou, me concernant, tu as sûrement raison...Et c'est vrai que j'ai un caractère assez fort, tout comme mon compagnon qui lui est un éternel optimiste. Il m'a beaucoup aidé psychologiquement, surtout la première fois.
Mais j'ai remarqué, ce qui me fait un bien fou, c'est de sourire. Sourire, rigoler tout le temps ce qui est proportionnel à ma douleur. C'est paradoxal mais c'est tellement affreux (en vrai je suis à fleur de peau, faut pas me titiller sur mes sentiments par rapport à tout ce que j'ai vécu car sinon je fonds en larme en un clin d'œil), que toute cette douleur qui est habituellement enfermée dans une case dans un coin de ma tête est remplacée par la joie.
Une collègue m'a d'ailleurs dit cette semaine que je lui faisait penser aux Moines Tibétains qui sourient même face à l'adversité, ce qui leur permet de garder une paix intérieure et une sensation de bien-être.
Sans le savoir, c'est le comportement que j'ai adopté...

Je ne veux pas vivre avec la souffrance, dans le souvenir de ces 2 évênements..je veux vivre, être heureuse, aboutir nos projets (maison - bébé - chevaux) et je pense avoir trouvé la solution qui me convient..

Je te souhaite beaucoup de courage aussi et garde le sourire

[Cobayette]

Bonjour a toutes.

Je voulais vous demander comment cela s était passe lors de vos accouchements pour vos conjoints??
Dans notre cas notre fils a réussi à être réanimé. Mais bien sur entre le moment ou il est né et le moment ou l on nous a dit qu il survivrait il s est passé un certain temps. Et vu dans quel état il était nous ne pensions pas qu il aurait été réanimé.
De mon côté, on m as donne un calmant par la perf que j avais déjà mais pour mon mari ca a été l horreur. Il a couru après le pédiatre voir ou il emmenait notre bébé et bien sur il n a pas eu le droit d aller dans la salle de réanimation. Il n a pas osé revenir dans la salle ou j étais car il m entendait hurler et il s est retrouvé à pleurer dans le couloir sans que personne ne s occupe de lui...

Notre fin est finalement heureuse mais c est vrai que je trouve ca moyen pour les papas... Comment ca s est passé pour vous?

Bonsoir, ma première FC en 2011 à 20 SG après 2 semaines d'hospitalisations dans l'hôpital privé où exerce mon gygy a duré très longtemps, environ 10h de souffrances, sous perfs, 5 péri.. car le col ne voulait pas s'ouvrir et durant tout ce temps, mon ami était à mes côtés à m'abreuver à la paille...lorsqu'enfin mon col s'est ouvert, Greg est sorti de la salle de travail puis est revenu lorsque ce fut terminé (il a juste patienté 30 mn le temps de l'AG flash. Ensuite la SF nous a amenée notre petite puce que j'ai pu tenir dans mes bras avec mon chéri présent, tout aussi ému...On est toujours restés ensemble, et le personnel médical a toujours été très prévenant envers nous.

ma 2ème FC à 15 SG de jumeaux :j'étais hospitalisée aussi depuis le jeudi 28 février de cette année suite à la rupture de la poche de ma fille..j'ai expulsé la petite le lundi et mon conjoint est venu tout de suite me rejoindre vu que ça s'était passé le matin de bonne heure, je l'avais réveillé...(depuis mon hospitalisation, mon ami venait vers 14 h 00 et repartait vers minuit environ).
Puis le samedi 09 mars la poche du garçon a craqué à cause d'une infection causée par l'expulsion de la petite le lundi. En fait la bactérie E.Chiera-coli (dsl pour l'ortho lol) s'est propagé dans mon sang et j'ai fait une septicémie mais les médecins ne le savaient pas encore.
C'est le dimanche 10 mars que j'ai expulsé le garçon sous AG flash. Greg a toujours été présent à part lors de l'expulsion. Et peu de temps après mon réveil que les médecins se sont rendus compte qu'il m'arrivait quelque chose de grave car ma tension ne remontait pas. Mon homme m'a vu avec les yeux révulsés, mon cœur était en train de lâcher.
Ils l'ont fait sortir et la dernière phrase que je me souviens c'est d'avoir entendu un médecin dire "son mari est à ramasser à la petite cuillère" puis plus rien. Pourquoi ? car ils m'ont plongé dans un coma artificiel et transféré par Samu avec une escorte au service de réanimation de Lariboisière à Paris , j'ai fait un choc septique..j'ai montré des signes de réveil le mardi et je me suis vraiment réveillée le mercredi.
En gros, pendant 48h, j'étais entre la vie et la mort.
Greg m'a raconté dans l'état épouvantable où il était juste avant que je sois transférée, mon gygy lui a même donné une pièce pour qu'il achète un truc à manger au distributeur..toute l'équipe médicale était très tendue mais a soutenu Greg , il pleurait tellement qu'il a même fait pleuré une SF..
Puis Greg est rentré en voiture nourrir les animaux puis m'a rejointe au service de réa de Lariboisière où il a rencontré une super équipe qui lui expliquait tout par rapport à mon état.
Le lundi 11 mars fut une longue journée d'attente (survivra, survivra pas) puis enfin le bonheur le mardi quand j'ai donné des signes de réveil et l'apothéose le lendemain quand j'ai ouvert les yeux..

Comme j'ai dis plus haut, l'hôpital privé A. Brillard (94) où j'ai été hospitalisée les 2 fois est une petite structure, de plus mon gygy a toujours été là pour nous et le personnel de cet hôpital est aux petits soins avec leurs patientes et leurs conjoints..

Je ne sais pas si tu as accouché dans une grande structure ce qui pourrait peut être expliquer le manque de disponibilité du personnel médical...
ce qui est triste, c'est que vous avez vécu cet horrible moment seuls, chacun dans votre coin...ton mari n'avait pas osé venir te rejoindre ?