ma césarienne et moi... mon expérience...

[thais00]

J'ai accouché il y a 7 mois de ma petite princesse, par césarienne.

Vu que depuis plusieurs années, j'entends dire autour de moi "moi je voudrais un accouchement par césarienne... j'ai vraiment pas envie de souffrir pour avoir mon enfant!! je voudrais une césarienne de confort!!"

A toutes ces personnes qui pensent que la césarienne offre un accouchement de "rêve", je voudrais leur faire part de ma propre expérience, bien loin d'être aussi idylique que le tableau qu'elles s'en font!!

J'ai accouché le 25 aout dernier, d'une magnifique petite fille, par césarienne en urgence, suite à décollement placentaire hémorragique.

Petit retour sur mon "moi" avant césarienne...
Mon projet de naissance prévoyait un accouchement naturel, sans anésthésie, et sans "attache" (je ne voulais pas rester scotché a la table de travail pendant 4h). Pour cela j'ai suivi pendant 5 mois des cours d'haptonomie (qui m'ont appris, entre autre, a gérer la douleur intérieurement et à la considérer comme quelque chose faisant parti de ma vie à un instant T et non plus comme une agression exterieure. J'ai appris a passer outre plutot qu'a subir la douleur.) Je ne souhaitais pas la mise en route de l'allaitement maternel, et ce qui me comblait le plus moralement c'était l'idée d'avoir la chance de me retrouver dans une maternité qui pratique le peau a peau avec bébé pendant près de 2 heures immédiatement après la naissance. Une magnifique opportunité pour papa et maman de partager une première expérience magique a 3 sans personne autour pour nous interrompre dans la découverte de notre bébé.

Oui mais voilà...
Mon accouchement était prévu pour le 7 septembre...
Le 3 Aout au matin : Réveil à 7h du mat... couverte de sang... Flippe maximum, je file sous la douche, fait bouger ma poulette, qui gigotte comme une chef (comme d'hab)... chéri attrape mes valises, et on file aux urgences mater...
Arrivés la bas on nous annonce que l'on va avoir notre bébé dans les heures qui viennent, car l'obstétricien de garde, au vue de l'écho et du monito, ne veut pas prendre de risques ... la menace de souffrance foetale est réelle...
2 heures plus tard, changement d'équipe, visite d'un nouvelle obstétricien, qui prend conseil auprès de sa supérieure, mon obstétricienne habituelle. Quand elle apprend que c'est pour moi, elle vient, refait des exams, une nouvelle écho, et prend la décision, au dernier moment, compte tenu de l'évolution de poursuivre la grossesse au maximum pour éviter tout risque de prématurité pour mon bébé, avec une surveillance monito continue. Les heures qui s'écoulent sont positives, l'hémorragie diminue puis finie par se stabiliser au bout de 48h et du coup, après une semaine d'hospitalisation, j'ai l'autorisation de rentrer chez moi, avec interdiction de bouger de mon canapé, mais au moins, ouf!! je suis chez moi!!
Je m'execute, j'interrompt tous mes déplacements, et même mes cours d'accouchements a la mater, et mes séances d'haptonomie et continue a m'entrainer pour le jour J seule, a la maison, grace a toutes les séances déjà faites.
Mes seuls déplacements sont pour aller a mes visites de controle post hémorragie, ou j'apprends que la situation est nickel, mais que mon placenta est en position "basse insérée" et que mes derniers espoirs d'accouchement par voie basse reposeraient sur l'éventualité que le travail commence par contractions et non par perte des eaux.
Globalement les statistiques de CESA contre AVB s'élève a 9 contre 1...
Tout doucement, je me fais a l'idée que mon AVB sans péridurale n'aura certainement pas lieu... et qu'a la place j'aurai tout le contraire... mais intérieurement, je continue a y croire quand même, car j'y tiens plus que tout.
Les jours se poursuivent ponctués, comme depuis 3 mois maintenant, de contractions intenses de 19h le soir jusqu'a 2/3 h du matin avec un bébé hyper actif in utéro (c'est la java tous les jours!! je retiens celui qui m'a dit qu'a partir de 32 semaines, bébé n'a quasiment plus de place pour se retourner dans le ventre de maman!!).

24 aout, 19h... aucune contraction n'arrive... bizarre... mais chouette!! enfin une soirée ou je ne suis pas pliée en deux!! en plus bébé est très calme ce soir, pas de rouler bouler incessants, elle bouge mais ne se retourne pas comme presque tous les soirs. Je m'endors a minuit soulagée d'avoir passée une soirée relaxe.

25 aout 4h du matin... tout d'un coup, réveil brutal!! je perds les eaux!! l'espace d'une milliseconde, je pense a moi et me dis "zut... adieu mon AVB..." puis je me lève, pose le pied par terre, allume la lumière et me rend compte que je ne perds pas les eaux... mais du sang... des quantités impressionnantes de sang... chéri est au 400 coups... le lit est mort... signe que cela fait un petit moment que ça dure... les quantités ne sont en rien comparable avec ce que j'ai perdu au début du mois. Je prend une douche ultra rapide, bouge mon gros bidon dans tous les sens, mais pas d'indice de mouvement foetal... Je commence a paniquer très très sérieusement, mais ne dit trop rien. Chéri est aussi paniquer que moi déjà, et il roule a 150 sur les petites routes de campagne... si je lui dit que notre fille ne bouge plus... j'ai peur de sa réaction!! ... du coup je gère et je garde pour moi l'info...
Arrivés aux urgences, le monito n'arrive pas a capter les mouvements cardiaques... grrrrr!! j'ai les yeux qui piquent très fort... du coup écho en urgence et là, on voit notre petit bout qui gigotte bien et son petit coeur qui bat, mais le placenta qui fait la tronche, décollement majeure, et du coup césarienne en urgence programmée pour la matinée... En attendant une place au bloc, on se prépare moralement a la suite.
Je me dis "tant pis" tant qu'il me reste le peau a peau et le premier bib avec papa et bébé... j'arriverai a passer outre...

J'entre en salle de césa, et là, bien évidement, on me fait la rachi anesthésie pour endormir mon ventre... mais là, rien ne se passe...
Au bout d'un quart d'heure, le chirurgien est pret a ouvrir, je suis obligée de lui dire "stopppp!! je sens toujours mes jambes!!" on ne me crois pas, alors je lève les jambes, les plis, et leur dit "vous voyez!! ça ne marche pas!!" le chirurgien ne doit croire que ce qu'il voit, il décide sans me prévenir de me pincer la peau pour voir si vraiment, je sens les choses... et là, quand je lui dit "c'est pas drole!!" il se rend compte qu'effectivement, je ressens tout. Du coup, vu que tout le monde est prêt... l'anésthésiste opte pour une anésthésie générale... Je perds donc connaissance a 11H20.
Ma fille pousse son premier cri a 11h59.
Et moi je me réveille à 16H00...

Entre temps, le trou noir, un grand vide psychologique s'installe...
Je suis allée dans le bloc pleine d'espoir, pressée de faire connaissance avec ce petit être qui a joué a cache cache pendant plus de 8 mois et qui ne nous a jamais montré sa frimousse sur aucune écho... j'avais hate ...et ne m'attendais pas a tout cela...
Je me réveille, et comprend qu'il est déjà tard, et que le peau a peau a déjà eu lieu, sans moi... et que le premier bib a déjà été donné... sans moi...
Bien sur c'est papa qui a partagé tout ça avec notre petite amour!! c'est super!! je suis heureuse pour lui d'autant plus que les débuts ont été très dur pour notre princesse a cause de l'hémorragie...
mais moi... je n'ai absolument rien eu de mon projet de naissance...
La morphine me trouble énormément... je suis décallée complètement... je n'ose même pas tenir mon bébé, car je n'ai aucune force dans les mains et je vois les choses en décallage... j'ai trop peur de lui faire du mal.
Mes parents sont là, j'essaye de faire bonne figure... mais voilà... la frustration s'installe progressivement.
Je me rends compte que je ne peux évidement pas me lever... c'est très désagréable.

Chéri s'occupe de notre puce tout le reste de la journée, mais vers 23h on le met gentillement a la porte, car les papas n'ont pas le droit de rester. La morphine s'estompe, mais je suis incapable de me lever si tot après la césa, même si je n'ai pas du tout mal et que je me sens bien point de vue reprise de mes esprits post morphine. Bébé est retournée dans son berceau lorsque papa est parti. Mais sonne l'heure du biberon suivant... Alors, je suis obligée d'appeler une infirmière, pour qu'on vienne s'occuper a ma place de mon bébé... la sortir de son berceau, et la changer et enfin me la redonner pour que je puisse la nourrir... C'est horrible de devoir appeler quelqu'un pour faire a ma place ce que j'attends depuis si longtemps... Avec l'aide des hormones de grossesse, je fonds en larme devant tant d'impuissance a subvenir aux besoins de mon bébé.
Le lendemain j'ai le droit de prendre une douche, mais c'est le seul droit de me lever que j'ai...
Vers midi mon obstétricienne arrive et m'explique que je n'ai absolument plus le droit de bouger, car ma césarienne a été très compliquée et qu'il faut vraiment que je me ménage a fond pour éviter tous les risques de complications.
Elle m'explique alors que j'ai eu une césarienne atypique, car par malchance, ma fille avait changé de place entre le moment ou le chirurgien a pratiqué l'écho pré opératoire (15 mns avant d'ouvrir) et le moment ou il a fait les insisions. Résultat il a été obligé de pratiqué une cicatrice très importante, car avec le placenta, et pour éviter les risques de complications hémorragiques et de transfusions, et bien il n'avait pas trop de choix pour pratiquer l'insision initiale...
Bref, je suis contrainte encore et toujours a un repos majeur forcé pour que tout se remette en place correctement.
C'est très dur, car ça inclus de ne toujours pas changer ma fille...
A J+2, c'est le premier bain, et je ne peux pas y participer... interdiction de me lever... je pleure en voyant mon mari ému de partager ce moment avec notre fille, et aurait tant aimé pouvoir être encore plus prêt d'eux...
Je commence a sérieusement déprimer, ce qui fait qu'au bout de 5 jours, bébé allant relativement bien, on me propose de poursuivre l'hospitalisation a domicile, en s'arrurant que je ne sois jamais seule sur les deux semaines qui arrivent, afin de ne jamais avoir a porter mon bébé et de toujours être "assistée" pour m'en occuper...
Je vie un cauchemar, mais je me dis qu'une fois enfin a la maison, je ferais bien ce que je voudrais, je n'aurai personne sur le dos pour me railler dessus...

Je rentre chez moi et reprend enfin le cours de ma vie avec mon mari et mon bébé. Du moins en apparance, car en réalité, je souffre énormément ... la cicatrice est belle, elle se referme bien, et quelques jours plus tard on me retire enfin les 26 agraffes qui ornent mon bidon. Là je fais part a la sage femme qui me suit a domicile de mes sensations bizarres qui arrivent régulièrement... Je lui explique que lorsque je tiens ma fille sur mon ventre cela me fait horriblement mal, comme si on me brulait avec quelque chose de très intense. Que chaque contact, même léger, comme pour m'habiller le matin ou me déshabiller le soir me fait hurler, car je ne supporte pas que quelque chose touche la peau de mon ventre sous peine d'avoir très très mal... Elle me dit que c'est certainement normal mais qu'il faudrait faire tout de même une écho de controle. Ca tombe bien car je revois mon chirurgien le lundi suivant.
Lorsque je le vois il fait l'écho, qui ne montre rien d'inquiétant. Je lui explique mes problèmes et il me dit que ces sensations sont normales qu'elles sont dues au fait que lors de la césarienne il a coupé l'ensemble des terminaisons nerveuses et qu'il faut du temps pour qu'elles se remettent en place, que cela peut prendre de quelques mois jusqu'a 2 ans selon les personnes. Il me prescrit une sorte de gaine, a mettre pour soulager ces sensations...
Aujourd'hui cela fait passé 7 mois que j'ai eu ma césarienne, et je n'ai récupéré aucune sensation. J'a toujours une zone sur mon ventre longue de 15 cms et large de 5 cms sur laquelle rien ne peut venir en contact sans quoi je raille très fort. Quand ma fille, qui a bien grandit depuis, a le malheur de me mettre un coup de pieds lorsque je la change, j'ai super mal... Au quotidien pour sortir ou autre, je suis toujours obligée de porter la fameuse gaine sur mon ventre pour me protéger. Cela appaise les douleurs de contacte et c'est la seule chose "efficace" qui m'aide a tenir le coup. Les anti douleurs n'ont aucun effet, ni même l'hostéopathie que j'ai essayé mais qui n'a rien donné. Bref je suis a bout de souffle avec tout cela et je ne sais pas quand cela reviendra ENFIN!!

C'est sur!! je n'ai pas eu de contractions, je n'ai pas souffert physiquement le jour de la naissance de mon bébé, mais depuis 7 mois je souffre moralement de tout ça... et je peux vous assurer, pour avoir vécu l'accouchement naturel a deux reprises avant, que cela n'est véritablement en rien comparable avec les douleurs d'accouchements classiques. Et même l'épisio que j'ai eu a mon premier accouchement et qui a mal tourné a l'époque (sur infection) et pour laquelle j'ai vraiment beaucoup dégusté niveau douleur n'était rien par rapport a ce que je vie aujourd'hui...

Alors voilà... quand on me parle de confort... par moment j'ai envie d'éclater de rage...
La césarienne ce n'est en rien confortable...

[compte supprime]

et bien je fais partie de ces gens qui "rêvaient" d'accoucher par césarienne...à te lire, en effet çà refroidie
beaucoup de césarienne sont en urgence et effectivement les suites peuvent être lourdes..
mais ce qui fait "rêver" c'est ses césa de convenance, ou tu te rends à la mat tel jour à telle heure avec ta petite valise, on te fait une rachi, hop 2 minutes après on te montre ton bébé, on te recoud et emballé c'est pesé
certes çà ne se passe pas toujours ainsi, mais beaucoup d'accouchements voix basse sont si mal vécu que çà peut faire envie...

j'ai accouché 3 fois par voix basse, les 3 ont été différents, mais j'en garde de bons souvenirs, et je crois que c'est çà le principal
peu importe la manière : c'est le résultat qui compte

à toi et ta poupette

[BonnieBlue]

j ai eu une césarienne aprés 30h de travail inutile et pour moi ce fut un pur bonheur.
aucune douleur ni avant ni aprés, moi je signe des deux mains mais ce n était pas en urgence comme toi.

[BonnieBlue]

pour le manque de sensations c est normal car les nerfs ont été coupés faut qu ils repoussent. ça fait comme qd on a eu une anesthésie chez le dentiste je trouve.

[lolita02480]

bonjour j accoucher le 4/04/14 moi aussi cesarienne en urgence apres 3 semaine de travaille et souffrance pour bb comme pour moi en plus 1er bebe.
et je suis d accord lorsque tu dit que se n est pas se qu il y a de mieux. pas le droit de voir bebe car on doit passer en salle de reveille en plus moi il eter partis en neonat car accouchement a 35sa donc on peut le voir que le lendemain et encore si tous va bien on doit vous aider a vous assoir sur la chaise roulante. au bout de 5min sur la chaise la douleur aparait en plus on doit se balader avec les perf. moi on a du me faire la toilette pendant 3jours. lorsqu on marche on tien son ventre pour eviter d avoir mal. on a le droit de manger que lorsque les 1er selle sont revenu. prise de sang regulierement pour verifier si il y a ocune infection sans oublier les bas et leur injection ki brule. puis la douleur affreuse kan l uteruse se referme. on marche au ralenti. et par raport a laccouchement par voie bas une belle cicatrice a viie.

mais mon fils va super bien se qui compte.

[BonnieBlue]

C'est fou comme on est toutes différentes.
Ma puce était aussi en néonat un étage en dessous, les infirmières m'y ont amené sur mon lit. Après 24h j'ai pu me lever et 36h plus tard j'allais seule à pied en néonat en poussant le lit de ma puce qui était revenue près de moi mais qui devait avoir perf d'antibios 2x par jour.
Un peu dur pour me lever mais rien de plus, le lendemain je prenais ma douche. Piqures tous les jour dans le ventre contre la coagulation, et je les ai faites pdt 21 jour à la maison moi même. Et pds pendant 3 semaines 1x semaine pour vérifier les plaquettes.

Apparemment je devais être un cas car les infirmières me disaient de ralentir, mais avec l'accouchement que j'ai eu, ben j'ai appris que je n'étais vraiment pas une douillette et fort seuil de tolérance à la douleur!

Enfin perso pour le second je resigne des deux mains et deux pieds puisque 90% de chance que ça se reproduise.

[BonnieBlue]

Pour manger normalement ça c'est vrai, 3 jours chez moi au régime biscottes seches.

[jerry86]

En effet, onńest vraiment pas du tout égales devant les douleurs post cesa, je pense aussi que la façon dont on la vit influe, si on la vit mal, inconsciemment ça joue sur la douleur je pense.
Pour ma part deux cesa, une en urgence, l'autre programmée, les deux fois levée environ 4/5h après. Et pas eu besoin d'aide pour les soins de mes puces, ça tirait un peu bien sur, mais franchement le lendemain je marchait en me tenant droite, je suis allée prendre une douche etc...(bon j'avoue, on me regardait comme un ovni)
Par contre les protocoles varient vachement d'une mater á l'autre, la mienne j'ai pas eu d'anti coagulant, juste bas de contention, que j'ai pu abandonner assez vite vu que je me déplaçais normalement, et j'ai eu des repas adaptés mais normaux et copieux des le premier jour! On me demandait simplement si j'avais des gaz qui revenaient ( glam lol)
De même ils retirent la sonde urinaire des qu'on bouge de nouveau les jambes normalement, en salle de réveil ( ça limite les risques d'infection urinaire) et la perf au bout de 12h, donc on retrouve vite une liberté de mouvement.
Je pense aussi que l'accompagnement médicamenteux pour la douleur joue beaucoup, dans ma mater, on nous laisse la pompe à morphine pour la première nuit ( bon moi je l'ai utilisée qu'une fois parce que ça p´endort trop, je déteste , mais au besoin elle est là) et après on a pendant deux jours une alternance d'antidouleurs et anti inflammatoires, toutes les deux heures quasi, qui limite beaucoup la douleur. Après le doli suffit. Et les antibios sont en comprimés, pas de perf.Je suis sortie le matin du 4 eme jour les deux fois.
En tout cas, pour peut être rassurer si vous deviez en repasser par là, quand elle est programmée, c'est beaucoup plus serein, et en général on récupère mieux car pas eu la douleur, le stress et la fatigue qu'on a quand c'est en urgence.( pour ma première, 22h de travail inutile avant la cesa, sans compter les 6h que j'ai tenu chez moi avant de me rendre á la mater, autant dire que j'étais pas fraîche fraîche...)

[BonnieBlue]

Même parcours que moi quasi Jerry.

Chez moi pas de pompe à morphine mais perfusion d'anti douleurs (paracetamol) et anti inflammatoires pdt les 1res 24h. Sonde urinaire jusqu'à ce que je puisse me lever le lendemain.

Après, c'étaient des comprimés de dafalgan et Cataflam, que je prenais si j'en avais besoin, mais après 3 jours j'oubliais de les prendre une fois sur deux et je les prenais juste quand ça tirait.

Pour les anti coagulants, c'est nouveau depuis le 1er janvier en Belgique, idem 6 semaines de bas de contention mais ça, une fois à la maison je ne les ai plus mis, quelle horreur!

[jerry86]

Les bas Je les ai mît deux jours du coup pour ma deuxième ( 3 pour la première) je me levais, je marchais, j'étais active, pas d'oedeme en fin de grossesse, bref, tout niquel. Pour prems j'avais dealé de les mettre que la nuit au bout de deux jours
Les anticoagulant par contre j'ai testé les neufs semaines que j'ai passé plâtrée il y a quelques années... Je me souviens d'un produit qui brûle bien comme il faut...
Je dois dire que pour ça, ma mater est au top, pas de perf trop longtemps, on est débarrassé de la sonde urinaire avant même de revenir en chambre, mais quand même ce qu'il faut d'antidouleurs... Les deux fois d'ailleurs je me suis levée la première fois quelques heures après la cesa pour aller faire pipi, ça motive lol!!!
Pareil que toi au bout de 3 jours je prenais les médoc que quand ça tirait, ça suffisait.
Mais je sais aussi qu'on est des chanceuses, ( bon moi j'ai un métier très physique, où on se blesse souvent, j'ai l'habitude de la douleur, ça a sans doute joué, mais par contre les contractions j'ai jamais eu aussi mal de ma vie, du coup la cesa derrière ça m'a semblé du pipi de chat lol)
Parfois c'est bien plus long et douloureux, mais faut se dire qu'en fait c'est bref le temps à galèrer, qu'on a toute la vie avec son bébé après...
Pour la cicatrice, là où elle est elle se voit plus très vite, et même par voie basse on n'est pas à l'abri d'une cicatrice d'episio ou déchirure...